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Chronique de Narbonne: Les terrasses de la discorde.

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Tiens, à propos des «rejets de CO2» : «D’après un calcul réalisé hier par Jean-Marc Jancovici, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4, le bilan carbone d’une terrasse équipée de quatre braseros au gaz, allumés à pleine puissance pendant huit heures, est équivalent à celui d’un trajet de 350 km en voiture.» . Ce qui fait dire à Jean-Marc Brûlé, secrétaire national des Verts aux élections : «À l’heure de la lutte contre les gaz à effet de serre, ce chauffage de l’air libre constitue le comble de l’absurdité». Une absurdité d’autant plus manifeste qu’elles constituent aussi, ces terrasses,  un «piège» à fumeurs convulsifs.

Le temps change.

Je ne sais pas vous, mais moi, Copenhague, ras le bol ! Quant à  nos présentatrices météo et leurs « bilans CO2 » à vous pendre à la première éolienne venue, c’est bien simple, je ne peux plus les voir en peinture. Surtout verte ! Parce qu’elles en rajoutent les perverses. Tous les soirs ou presque avec leurs « c’est bon pour la planète » à vous faire passer des nuits blanches en compagnies d’ours polaires à l’agonie et d’esquimaudes en bikinis. Car la mer monte, les banquises «  fuitent » et les glaciers fondent, nous serinent-elles sur un ton d’outre tombe. Avec des chiffres et des courbes à l’appuie auxquels personne ne comprend rien et  qui vous plongent dans une forme d’idiotie animale habituellement constatée chez le militant en campagne. Qu’il soit vert, rouge, rose ou bleu !  C’était pourtant bien, avant, la météo ! Un moment de fraîcheur juste après des journaux pas du tout rigolos où on commentait la ligne de Catherine ou la robe d’Isabelle. Enfin ! la robe… Un prologue délicieux à de douces soirées. Qui réchauffaient les coeurs avant qu’advienne le GIEC et que change le temps. Ah! pourvu qu’il nous revienne…

A Nîmes, la romanité!



Michel Renouleaud vit à Nîmes . Nous nous connaissons bien pour avoir exercé quelques responsabilités ensemble à la Région , et sommes amis.
Dans son dernier billet il s’interroge : « 
… quand je lis qu’à Narbonne, avec le soutien financier du conseil régional, on s’apprête à construire un musée de la Romanité, projet également inscrit dans le programme municipal nîmois… ». Eh bien, mon cher Michel, non seulement je m’interroge comme toi sur ce projet « fréchien », mais trouve l’idée surtout assez démagogique . Si la romanité de Narbonne est bien avérée au plan historique, son patrimoine antique réel est lui malheureusement très pauvre. Il se résume en effet en une collection de « pierres », certes intéressante, mais qui ne saurait rivaliser, bien entendu, avec « la maison carrée » et « les arènes » de la préfecture nîmoise.Des trésors qui illustrent tous les livres d’histoire de la planète traitant de la période romaine. S’il doit donc se faire un musée de la romanité en Languedoc-Roussillon, c’est donc bien dans la capitale gardoise . Narbonne, a bien d’autres atouts, avec notamment son ensemble monumental autour du « palais des archevêques ». Un « bijou » négligé,  mal entretenu et insuffisamment mis en valeur. Alors, plutôt que de courir à grands frais après une « romanité » qui jamais ne pourra rivaliser avec celle de Nîmes, nos élus seraient plus avisés de concentrer leurs énergies intellectuelles, politiques et financières sur le « cœur de ville narbonnais ». En ces temps d’agitations politiciennes, est-ce trop leur demander que de faire montre de sérieux et de cohérence, pour ne pas dire de solidarité, régionale ?