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Une élection peut en cacher une autre.




Les régionales ne sont pas terminées que les primaires pour la présidentielle s’ouvrent. A gauche comme à droite. La semaine dernière, Martine et ses amis dansaient la danse du scalp autour de G. Frêche. C’est celle du ventre que dansent les Peillon, Hollande et Moscovici. Aujourd’hui, à Montpellier. Le scénario est donc écrit. Dimanche prochain, Martine et ses amis mettront au crédit de la direction du PS la victoire de la gauche (rien n’est joué !!!) tandis que Ségolène, Hollande et tous les autres présidentiables insisteront sur celui des Présidents sortants et de leur bilan. Sur l’air de la Province contre Paris… Avec à la baguette, gare aux fesses Martine , Frêche ! A droite, la musique est, elle, plus, comment dire, andantino ! Le chef à, en effet, encore le pouvoir d’envoyer à la fosse tout l’orchestre par une petite dissolution thérapeutique. Mais, mais, on entend quand même, de ci de là, quelques petites notes piquantes. Déchirantes parfois. Comme ce bref lamento porté par des vents aquitains et qui sera suivi, n’en doutons pas, d’un coup de cymbale fortissimo du vibrionnant Villepin ( de, pardon! ). Bref ! une élection n’est pas finie qu’une autre recommence. Et la douce France de toujours nier les dangers qui la menacent…

La cathare de Daguin.


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Madame Christine Pujol, qui n’est pas une moniale mais une  » cathare  » 
, nous dit-elle dans la presse, squatte , en compagnie de sa « chargée de communication », qui n’a plus rien à communiquer, les locaux du syndicat national des restaurateurs et hôteliers. Autorecluse et cloîtrée dans des bureaux parisiens qui lui sont interdits depuis sa descente de croix, elle ne s’alimente plus que du contenu d’un vulgaire panier d’osier qu’elle remonte par une fenêtre grâce au fil d’une télévision (!) Une façon somme toute originale de se maintenir en forme et d’entretenir son image! Quant au reste, privée d’eau, elle n’en dit goutte.Un calvaire
qui la change de ses escapades gourmandes chez ses chefs étoilés et qui lui serait infligé par le pape du foie gras français, le dragon Daguin. Une illustre toque qu’elle recouvre de l’habit noir inquisitorial (une vêture si peu faite pour son physique de moine paillard ) et qui, excédé de l’entendre crier qu’une « cathare ne capitule jamais », pourrait la prendre au mot et la laisser griller dans son Montségur d’opérette. A petit feu…

 

Mauvais score pour la Ferme Célébrités.

 



La Ferme Célébrités en Afrique ou en France à peine à garder son public. Samedi, l’émission qui a vu l’élimination de la plantureuse Karine Dupray n’a été suivie que par 2,2 millions de téléspectateurs, soit 18,1% des parts d’audience. Tandis que Dimanche, dans nos provinces, 1 électeur sur 2 a préféré le bistro le matin et la sieste l’après midi. Finalement c’est Surya Bonaly qui s’en sort le mieux. Avec 53% des votes, l’ancienne championne de patinage artistique devient fermière en chef tandis qu’Hermine reste simple fermière. Comme Martine Aubry, qui, jusqu’à dimanche prochain, tient le manche de la poêle, Ségolène préparant le fromage. Quant à Xavier Bertrand, il a un défi à relever : préparer une tarte à l’oignon ! Mais s’il est battu dimanche, Copé pourrait lui saborder sa propre salade en y mettant des mouches. En attendant, Daniel  s’explique avec Martine dont il se sent de plus en plus proche. Il lui explique qu’il ne l’a nominée que pour sauver sa propre peau. Les deux, qui terminent la soirée par un massage, sont finalement d’accord pour s’allier. Mais Greg, pardon ! François, je mélange tout, se fait traiter de «faux cul» par Mickaël, non Mélenchon, qui craint de n’être pas nominé la semaine prochaine. Une semaine pour que la Ferme retrouve son public…

Les masques de la vérité.





On trouve ceci, à la page 50 de l’édition électronique Mobipocket du « IIéme livre des masques de Rémy de Gourmont 1858-1915 » :
« D’autres disciples allèrent plus loin dans la connaissance de leur maître et ils surent que pour arriver à la vie bienheureuse—qui comme dans Sénèque comporte beaucoup d’or et beaucoup de pourpre—il faut plaire, et que pour plaire il faut avoir l’air de faire coïncider sa pensée avec l’émotion générale. Ils comprirent qu’il faut à un certain moment être boulangiste, et socialiste à un autre;
qu’on rédige un roman anarchiste à l’heure où l’anarchisme est respiré avec bienveillance, et une comédie parlementaire quand le Parlement compromis est le sujet des conversations au déjeuner des gens simples: ainsi l’on devient soi-même un sujet de conversation; ainsi l’on arrive à hanter doucement l’esprit de ceux-là même que l’on bafoue et que l’on méprise. »

C’est du « profil » psychologique et moral de Maurice Barrès et de ses disciples dont il est question dans cet extrait. Un profil intemporel qui s’expose impudemment sur les panneaux électoraux de nos villes.
Ici même, en 2010.
Des masques ! Des masques qu’il faut savoir arracher. Pour affronter la vérité, et ses brûlures… Des masques qui sont aussi les nôtres…

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