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Dominique S. Kozy.

On ne parle plus de DSK en France mais le FMI et son Directeur sont particulièrement diserts sur Sarko. Qu’on en juge: »L’élection d’un nouveau président et la nomination d’un gouvernement ouvertement réformateur offrent à la France l’occasion historique de renouer avec une croissance soutenue où chacun verrait ses opportunités accrues » Et un peu plus loin: « Concernant l’enchaînement optimal des réformes, nous considérons qu’il faut chercher à engager, de manière concomitante, une « masse critique » de réformes dans un grand nombre de domaines, de manière à tirer profit des synergies ainsi créées ». « Gagner plus suppose incontestablement de travailler plus » . Quant à la transparence salariale, nous nous tairons, par pudeur…Mais que ses amis locaux se rassurent, son sucesseur à la mairie de Sarcelles et à l’Assemblée Nationale nous le dit:  » Il est toujours resté au contact « …

Le prince et la fève.

undefinedEntre le marron glacé et Noël, c’est une vieille histoire qu’on reprise à leur compte les occupants et les prétendants aux fauteuils de maire de l’agglomération narbonnaise lors de leur dernière réunion. Joyeux et formant des voeux les meilleurs pour eux mêmes et les leurs, ils se sont envoyés quelques paniers de ces délicieuses confiseries sur la tête.Mais,si j’en crois les gazettes locales, ravies de ce don du ciel commercial inattendu, la qualité n’était pas encore au rendez-vous.Trop sucrés et trop mous, les marrons! Je me demande cependant si le Petit Prince de l’Ovalie et maire de Gruissan, traversé par un élan mystique de saison mais totalement incontôlé fait sien ce jugement journalistique. A la réception de ses gâteries lui fut renvoyé en effet un petit lot de chataîgnes accompagné d’une canette de Pepsi, auquel ne manquait qu’une tarte aux pignons barberoussienne… A quelques jours de la fête des rois, la fève doit lui sembler un peu dure à avaler.

Langage d’élus.

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Deux phrases relevées dans ma revue de presse,ce matin. Celle de A.M Journet, conseillère socialiste sortante de Narbonne: » Je ne conçois pas que l’on puisse discuter du bout de gras (sic!) quand il est question d’aider les gens ».Celle de J.P Alduy,maire UMP de Perpignan: »L’ambition est l’ombre portée de nos rêves ». Et deux formes de mépris à l’égard des citoyens. La vulgarité compassionnelle pour Madame et le cynisme Kisch pour Monsieur.

Aux cafés du commerce…

A Narbonne, comme partout en France, dès qu’il y a un problème quotidien, que ce soit celui des crottes de chiens, de la fiente des étourneaux, des sacs poubelles baladeurs, des « incivilités » des jeunes, des défaites du RCNM, des embouteillages aux heures de pointes, du prix du  » petit noir « , du poids des cartables, de l’info baclée, des années qui  » filent  » et du vent qui « pèle », nos concitoyens se tournent invariablement vers leurs maires ou l’État. Comme si seule la responsabilité collective pouvait être impliquée. Et la presse quotidienne, bonne affaire!, de leur servir au petit matin ces rations de je m’enfoutisme généralisé. La République compassionnelle et victimaire ainsi mise en marche, la traque et la chasse aux boucs-émissaires peut commencer. Pour le plus grand profit des « cafés du commerce »…

Réflexion d’après match ( Narbonne-Béziers).

Il y a quelques années, quand je « poussais » à la coordination des politiques publiques sur le Narbonnais-Biterrois, nous nous sommes retrouvés Francis Sénégas, Barsalou ( le Président du Crédit Agricole ), Gérard Bézes ( Le Président de la CCI de Béziers ) et d’autres , lors d’une petite cérémonie à l’école hôtelière de Béziers ; et l’un des participants d’évoquer l’avenir du RCNM et de l’ASB. 

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