Loi travail: l’ultimatum de Gattaz au gouvernement!
L’édito, de la semaine, de Denis Carrière:

L’édito, de la semaine, de Denis Carrière:


Philippe Vergnes, le président de la Chambre d’Agriculture de l’Aude, a décidé de « prendre le taureau par les cornes ». Ce sont ses termes. Appropriés, en l’espèce. Et de se rendre prochainement, nous annonce-t-il, dans un « campo » de la région de la Mancha pour l’affronter. L’animal : la filière viticole espagnole. Elle serait « manso » et pratiquerait un toreo d’esquive préjudiciable aux intérêts des viticulteurs du cru. Pour le sortir de sa « querencia » et le toréer à sa main, notre « quijote » audois lui tend la « muleta » d’une hausse des prix coordonnée profitable à tous. Une entente, quoi! Avec le risque de recevoir trois magistrales « piques » de l’Autorité de la Concurrence, et rentrer, tête basse, au toril. Qui ne l’avait averti de « bien prendre garde? », et « que c’étaient des moulins à vent et que, pour s’y tromper, il fallait en avoir d’autres dans la tête? » (Cervantès)…

Florian Philippot à Metz en décembre 2015 • Crédits : Vincent Kessler – Reuters
Malaise dans la rédaction… de France Culture. Ce matin, 21 avril 2016, Guillaume Erner recevait Florian Philippot. Son ton était « posé », mais, sous sa cadence, perçait toutefois une légère ironie mêlée de mépris. Dans cet affrontement policé, la preuve était aussi faite que « l’intellectuel-journaliste » – ou l’inverse -, catégorie sociologique et emblématique de cette chaîne, peut, sur son propre terrain, se trouver désarmé face à un adversaire de ce calibre.

C’était hier, après-midi. Il faisait beau. Ciel bleu! L’air, doux, se prêtait à la flânerie. Les premières feuilles, vert tendre, des platanes, à peine vibraient. Mélancolie des premiers beaux jours! Et puis dans ce jardin public d’habitude si calme, des cris.

Des commentaires ineptes, j’en lis tous les jours – j’exagère: pour tous les jours – dans la presse numérique et les réseaux sociaux; des rumeurs et de fausses « infos » chargées de haine, des amis ou des relations exerçant un mandat politique, régulièrement en sont les victimes – par voie postale ou par le « bouche-à-oreille »…; des mises en accusation – raciste! ou fasciste! – pour clore une discussion, l’univers médiatique – surtout en fin de soirée – en est constellé; des complots de toutes sortes – la « finance cosmopolite » est le plus coté sur ce marché-là (suivez mon regard!) -, il en fleurit chaque semaine dans les champs pollués de la « médiasphère »…