C’était le 18 décembre, Laurent Dubois signait dans le blog de FR3 Midi-Pyrénéesun article ainsi titré: « Exclusif! Dominique Reynié prié de renoncer à la présidence du groupe d’opposition ». Un article virulent, comme ceux antérieurement consacré par le même Laurent Dubois à celui qui menait la campagne des régionales pour les « LR » et les centristes réunis. D’après ses informations, samedi 19 décembre, Dominique Reynié, qui réunissait les conseillers régionaux de la droite et du centre, à Carcassonne, se ferait expliquer qu’il devrait « lâcher la main », que les discussions seraient âpres, que le conclave tournerait à « la bataille de tranchée », que « pour une frange de la droite régionale » Dominique Reynié serait « hors jeux », que ce serait « acté » et qu’il serait « inutile de se rendre dans un hôtel pour l’affirmer. »
Pourquoi donc une nouvelle identité graphique, me demandait un ami, ce matin? Parce qu’il est dans la nature d’une nouvelle majorité de faire oublier celle de ses prédécesseurs, lui répondis-je. De marquer, si je puis dire, son territoire. Son territoire symbolique. Et à l’agence de communication retenue de traduire au mieux les attentes et désirs de son commanditaire en langage couleur et typographique, notamment. Le résultat est donc toujours une prise de décision politique, après que de nombreux aller-retour entre communicants, élus voire proches collaborateurs d’élus, aient eu lieu.
Cette petite histoire, je la gardais pour l’après second tour des régionales. Je ne voulais pas en rajouter, pendant la campagne, sur le thème des copains et des coquins et alimenter ainsi un courant anti-parti déjà bien lourd en affaires de tous genres… L’esprit de responsabilité prenant le dessus, je me suis donc, disons le franchement, auto-censuré. Pour ce qui me connaisse un peu, le fait est rare. Mais c’est ainsi, et n’ai, malgré tout, pas trop de regrets. La nouvelle majorité en place, succédant à la précédente dirigée par la même coalition de gauche, aura peut-être suffisamment de ressources politiques pour critiquer à son tour des pratiques qui conduisent aux résultats malheureusement constatés dans les urnes à l’occasion de ces « régionales ». Ouvrons donc les paris, et commençons par exposer les faits.
Cette tribune de Baptiste Rossi, publiée dans le Monde (La Matinale du 14 décembre 2015: édition abonné), m’a réjoui. Je la reproduis ici, en intégralité.
Au Canada, un jeune premier ministre, certes héritier mais novice absolu, vient de se faire élire. Il est quadragénaire, moderne, et suscite un grand espoir. En Espagne, deux partis sortis du néant proposent des alternatives totales et démocratiques, ne comptent dans leurs rangs nul professionnel de la politique, parlent au peuple d’une voix forte et avec des mots justes. Ils suscitent un grand espoir. En Italie, les électeurs ont un jeune premier ministre, certes roublard et un peu confus mais inconnu voilà cinq ans. Il a envoyé à la casse tous les dinosaures de l’ancien monde, parle au peuple d’une voix forte et avec des mots justes. Il propose une alternative démocratique et enthousiasmante et suscite un grand espoir. Dans ces pays, les partis populistes et extrémistes sont insignifiants, inexistants, tenus en laisse.
Horizon bouché et confusion totale. Un PS schizophrène : vieille gauche dans son coeur militant et social-libéral dans ses têtes dirigeantes; une gauche de la gauche unie dans la défensive; une droite divisée entre partisans d’un « compromis historique » avec le courant Hollande-Valls (Le « front républicain » de NKM, Raffarin et de quelques centristes), ceux de la « ligne forte » à la Sarkozy-Waquiez, et le marais Juppéiste…
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]