Muriel, une de mes lectrices, m’interrogeait, hier soir, sur ma page Facebook, sur les raisons qui m’amenaient à ne pas relayer l’appel à manifester samedi matin, à 11 heures, place de l’Hôtel-de-Ville, à Narbonne. Comme elle, vous avez été très nombreux à lire ma chronique du 8 janvier , dans laquelle je rendais compte du rassemblement spontané, sur le Cours Mirabeau, d’hommes et de femmes qui n’étaient là que pour une seule chose: dans le silence d’abord faire bloc.
Hier soir, dans ma petite ville, il y avait foule sur le Cours Mirabeau. L’appel au rassemblement et au recueillement pour exprimer notre douleur et notre détermination à ne rien céder aux assassins se réclamant d’un islam qu’ils déshonorent avait été entendu. Personne ne demandait à personne sa carte d’identité politique ou religieuse. La nuit et le froid effaçaient les silhouettes; un seul corps se formait lentement au fil d’un temps lourd et tendu par l’émotion.
Comment retenir sa « rage » devant ce massacre, sinon en restant d’une dignité absolue toute en force et volonté de ne rien céder de nos valeurs et de nos libertés à ces épurateurs sanguinaires ainsi qu’à leurs complices… Sachons retenir nos cris et nos larmes, qu’ils n’en jouissent pas! Montrons leur, à ces odieux apôtres de la haine, de la violence et de l’encagement des consciences, que notre foi inébranlable en la République et la démocratie aura raison de leur folie barbare. Ce 6 janvier, qui est notre « 7 septembre », restera comme celui d’une entrée en guerre contre tous nos principes et notre histoire. D’où que nous venions, sans failles, sachons-les défendre sans jamais les trahir…
Explosion médiatique! Ce même jour sort le Houellebecq, qui met en transe l’élite politico-médiatique, et la phrase de Macron, sortie elle de son contexte, qui fait hurler à gauche même madame Fleur Pellerin: « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires ». Sur le premier, je n’en dirai rien: je ne l’ai pas encore lu. Quant au second, citons l’entièreté de son propos: « L’économie du Net est une économie de superstars.
Il « accompagnera le rayonnement de la ville » et occupera un poste de « manager » d’une nouvelle direction transversale des services, mettant en relation le tourisme d’affaire, l’économie, la culture, les sports. Toujours au service de développement économique et du rayonnement (en terme d’image) de Narbonne. C’est en ces termes qu’avait été présenté à la presse l’ancien entraîneur de l’USAP, lors de son recrutement par le maire de Narbonne. Un profil professionnel hors du commun dans la fonction publique territoriale, même pour un emploi de « cabinet », que Didier Mouly voulait sans doute emblématique d’une nouvelle façon de diriger, de « manager » une collectivité territoriale.
Mary Cassatt, United States, 1844-1926. Étude de femme âgée en chapeau : fond rouge Ma 18.2.2025 Moments de vie : Agnès… Dimanche après-midi, sur la promenade des Barques. Après avoir déjeuné chez […]
Me 12.2.2025 Calendrier. FÉVRIER Cette année encore on dira qu’on n’a pas eu d’hiver. Dans l’air humide et mou, sous un ciel à moitié couvert, Les bourgeons des lilas déjà […]
Je 6.2.2025 Concordance des temps ! Un mois encore sans verres adaptés à la vue de près. La conséquence est qu’il me faut des lunettes loupes pour lire et écrire ; ce qui me fatigue. Je me contente […]