Un article sur « l’entente des villes de Carcassonne, de Narbonne et Béziers » sur le Canal du Midi, et un entretien d‘André Viola avec Laurent Costes, dans l‘Indépendant du jour, ont retenu mon attention. Ou plutôt m’ont fait bondir! Le premier par ce qu’il ne dit pas, le second par une question posée, et sa réponse…
Le 1er mai, des militants de l’Union locale de la CGT, ont joué les « monte-en-l’air » pour occuper la permanence de la députée PS Marie-Hélène Fabre. Sans mandolines! Ni pandores à l’horizon. Ils ne veulent toujours pas de la loi dite « Travail ». Cet après-midi, rebelote, mais pour un pique-nique de « luttes » sous ses fenêtres.
La publication des chiffres du chômage, chaque mois, donne lieu à des commentaires toujours partiaux et très souvent partiels. Celle de mars n’échappe pas à la règle. Elle annoncerait, clament tous les médias, ou presque, avec le même titrage, et sur le même ton, l’esquisse, l’ébauche, le commencement de l’hollandienne « inversion de la courbe du chômage ».
Mercredi, en réunion publique, sous la pression, le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, se lâche: « L’Allemagne a peut-être refusé l’installation des compteurs Linky, mais à côté de ça, ils envoyaient des gens à la chambre à gaz.
Très intéressante cette enquête annuelle (1) « Fractures françaises » – la quatrième du genre depuis janvier 2013, du Monde, réalisée par Ipsos-Sopra Steria en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et Science Po, présentée par Gérard Courtois, dans la Matinale du même quotidien, le 27 avril. Elle montre en effet un électorat socialiste qui, désormais, porte un jugement très sévère sur la vie politique et ses acteurs. Ainsi: « pour 65 % d’entre eux, le système démocratique fonctionne plutôt mal en France et ils ont l’impression que leurs idées ne sont pas bien représentées.