Alors là, « gonflée » dame Delga. Dans un débat avecDominique Reynié, elle affirmait avoir la garantie du Ministre Vidalies, que la programmation de la ligne TGV Bordeaux-Toulouse, pour 8,5 milliards d’euros, annoncée officiellement ces jours derniers, « n’obèrera pas la ligne Montpellier-Perpignan ». La preuve? La lettre qu’elle aurait reçue du-dit Ministre, en réponse à sa demande d’explication. Bien ! Alors, dosons nos mots. De deux choses l’une. Ou madame Delga ne l’a pas lu, ou elle ne sait pas lire. Cette lettre, la voici (PDF) dans son intégralité. Sa conclusion est nette :
24 millions d’euros pour de seules études pré-opérationnelles, dont 12 millions de l’Europe, sur la période 2014-2020, pour Montpellier-Perpignan. On est très loin des 6 milliards (estimation RFF 2014) nécessaires à sa réalisation… après 2020. Rappelons aussi que le tronçon entre Nîmes et Montpellier est en construction avec une mise en service prévue en 2017.
Plus que quelques semaines, et nous aurons à nous prononcer et choisir ceux et celles qui auront la charge de diriger et gérer la grande région LRMP. Pour l’heure, à part les têtes de listes régionales, Carole Delga et Dominique Reynié, qui font surtout des campagnes d’image, nous n’avons pas grand chose, pour ce qui est des projets des différentes parties, à nous « mettre sous la dent ». Et ceux, rares, qui nous sont présentés, se révèlent particulièrement inquiétants. Inquiétants, parce que mal évalués et coûteux. Prenons le seul exemple annoncé par madame Delga de la généralisation de LoRdi – un ordinateur gratuit pour chaque élève entrant en seconde mis en place par la seule région Languedoc-Roussillon (14,5 M€.) – , si elle était élue en décembre présidente de LRMP.
Photo de l’article signé Laurent Dubois le 30/09/2015
Confusion, dérapage, coup de force … Dominique Reynié a annoncé, aujourd’hui, un accord entre son parti, Les Républicains, l’UDI, le Modem et « Chasse, Pêche, Nature et Tradition ». Il a également publié les noms des têtes de listes dans les 13 départements, dont 3 à l’UDI. Mais il semblerait que ce soit une initiative personnelle, d’après Laurent Dubois. Et ce alors que cette question, notamment la place de l’UDI, doit être tranchée par la Commission Nationale d’Investiture du parti de Sarkozy demain, mercredi 7 octobre.
Quelques questions sur le dernier conseil communautaire du Grand Narbonne et l’entretien accordé par son Président Jacques Bascou à Jean Paul Chaluleau, paru dans l’Indépendant de dimanche 3 octobre.
La première – d’autres suivront dans mes prochains billets – concerne la politique fiscale de l’Agglo. Elle a fait polémique récemment sur le nivellement des abattements facultatifs des taxes additionnelles et la cotisation foncière des entreprises. Notamment dans les communiqués de Nouveau Narbonne où le sang coule en abondance depuis l’arrivée de monsieur Boillot à la communication de l’Hôtel de Ville – une coïncidence sans doute – : « hémorragie fiscale », « entreprises saignées à vif »… Le débat, sur ces deux poins précis, est trop technique pour en démêler ici, simplement, tous les aspects, et l’exagération polémique trop facile identiquement pour s’en contenter en guise d’explications. Je « passe »! et en viens donc à ce qui me paraît l’essentiel !
On s’est habitués à des débats ouverts par le ministre de l’économie qui sont contraires à ce que sont les valeurs et l’histoire de la gauche , ajoute-t-elle. Quand on est dans un pays où le chômage ne cesse d’augmenter, on ne peut laisser penser que la modernité, c’est d’adouber la vision libérale de nos adversaires. »