Après les rafales du Qatar, que reste-t-il de l’hégémonie culturelle de la gauche?

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L’exercice du pouvoir rabote les idéologies. Surtout celles fondées sur de « bons sentiments ». Qui pouvait imaginer, à gauche, que le discours de François Hollande au Bourget se traduirait, 2 ans et demi plus tard, par sa signature au bas de contrats d’armement au profit du Groupe Dassault et du Qatar, notamment. Le Qatar qui avec, l’Arabie Saoudite, est pourtant le principal acteur de l’expansion dans le monde d’un salafisme dur, avec une vision de la femme qui tourne le dos aux droits universels les plus fondamentaux; et qui conduit aux dérives actuelles de l’islamisme le plus violent. Que ce soit dans le domaine économique ou social, comme en politique étrangère, l’exécutif et sa majorité minent les fondations culturelles de la vieille gauche militante. Ne lui restera bientôt plus, à ce rythme, que le mariage pour tous pour y croire encore. Il y a quelque chose de pathétique  à voir ainsi se dissoudre sous nos yeux une grande part des thèmes et des mots qui, il y a quelques petites années à peine, dominaient le « champ » politique et idéologique français. L’hégémonie intellectuelle et culturelle de la gauche n’est plus… D’une certaine gauche! Reste à en reconstruire une nouvelle. Adaptée au monde tel qu’il est. Avec de nouvelles idées, d’autres mots. Bref écrire un nouveau récit qui la rendre capable de gouverner, sans troubles schizophrènes…

Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Jean Michel Baylet, président du groupe La Dépêche du midi, lâché par ses partenaires (Fontès, Nicollin, Font)!?

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Jean Michel Baylet, président du groupe La Dépêche du midi, a été lâché par ses partenaires (Fontès, Nicollin, Font), dans le rachat des Journaux du midi (Midi libre, L’Indépendant, Centre presse Aveyron) à Sud Ouest. La première raison serait économique. 150 suppressions de postes sont prévues et ni l’architecte montpelliérain François Fontès, ni le groupe de recyclage de déchets Nicollin SA, et l’exploitant de salles de cinémas, Jacques Font, ne souhaitent financer un tel plan social et en pâtir quant à leur réputation. La seconde est d’ordre plus politique. Depuis qu’il a perdu en mars la présidence du conseil général du Tarn et Garonne, le radical de gauche Jean-Michel Baylet offre nettement moins d’intérêt. D’autant que ces deux grandes figures montpelliéraines ont été, et sont toujours, aux avant-postes de la bataille contre la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées.  La suite en cliquant ici . Voir aussi mon billet: « L’Indépendant » dans les mains de Baylet rejoint la tradition politique de ses fondateurs…  

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM (1) – Radio Barques – du 2 Mai 2015: Reynié…Saurel…

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Dominique a du mal à « Reynié » à l’UMP, malgré sa désignation comme tête de liste pour les régionales. Saurel; à chaque jour sa nouveauté…

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM (2) – Radio Barques – du 2 Mai 2015: guerre navale et piétonisation…

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La Nautique: bataille navale…et NN reprend la barre. Piétonisation poursuivie à Narbonne; il n’y avait donc pas de quoi faire des pieds et des mains!

De l’affligeante augmentation des indemnités d’élus départementaux et de leurs lamentables effets…

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J’ai récemment publié un billet d’humeur sur la scandaleuse augmentation des indemnités des élus départementaux du Tarn et Garonne. Une décision d’élus pour des élus que l’on peut constater dans de nombreux autres départements. De gauche ou de droite. Hier, encore, dans celui de l’Hérault, présidé par un socialiste, qui conserve de surcroît son mandat de député, cela fut fait aussi, avec les voix de tous les conseillers, tous! Je ne vais pas revenir sur ce que j’ai déjà dit du caractère indécent de ces décisions, sinon pour rajouter que pour des collectivités en charge du « social » en général et du RSA en particulier, lever l’impôt à des hauteurs jamais atteintes dans ce pays pour assurer, entre autres, le train de vie de nos élus, voilà qui est en effet proprement insupportable. Et allez donc expliquer à un salarié qui gagne le SMIC, qui se lève tous les matins tôt et rentre tous les soirs tard, qu’un élu départemental de base, dans mon département, par exemple, perçoit son équivalent majoré de 30% , alors qu’il ne pointe pas tous les jours de toutes les semaines au siège de son Assemblée pour y subir des « cadences infernales », que je sache… L’on me rétorquera, évidemment, que ces majorations indemnitaires ne sont qu’une goutte d’eau dans le budget départemental et qu’il ne faudrait pas en faire tout « un fromage ». Certes, mais il en est de même, toutes proportions gardées, pour l’Impôt sur les Grandes Fortunes dans l’ensemble du budget de l’État ou des « retraites chapeaux » des grands patrons du CAC 40 dans le Chiffre d’Affaires de leurs multinationales… Et que n’a-t-on  entendu dans le débat public sur ces deux sujets! Pour finir par nous expliquer qu’il s’agissait bien de « décisions symboliques », et que la politique était justement la gestion « du symbolique » en question. Ce qui est vrai! Mais force est de constater que cette gestion  là s’arrête aux frontières des intérêts de nos seuls élus. L’autogestion en pratique, en quelque sorte! 8% d’augmentation pour les conseillers de l’Hérault, plus ou moins 1% pour le Smic! Une proposition cependant, dans un silence politique total, a retenu mon attention; celle avancée par le Parti Communiste: indemnité alignées sur le SMIC et demi-indemnité pour les retraités ou les salariés qui ont d’autres revenus. Voilà qui, si elles étaient mises en pratique, à tout le moins mises en discussion, permettrait d’avoir, sur ces indemnités d’élus , toutes collectivités confondues, un débat bigrement intéressant. Mais « circulez donc », il n’y a rien à voir! En attendant, nous voilà condamnés à ce spectacle de gros et petits matous jamais satisfaits de leur pâtée…

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