Mes Contre-Regards sur Grand Sud FM du 14 février 2015 avec comme invité Christian Lapalu maire de Ventenac et vice-président du Grand Narbonne.

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Dans cette troisième partie, l’invité était Christian Lapalu, Maire de Ventenac, vice-président du Grand Narbonne, président du SIVU de Sud Minervois, passé au crible des questions et des remarques de Jean Claude Julès et de Michel Santo…

Sortir de « l’hypocrisie nationale » et de ses dangers! Un devoir national.

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Comment faire semblant de l’ignorer, ce dernier sondage de l’IFOP pour le « JDD » de ce dimanche 15 février ? Le parti de madame Le Pen est crédité de 29% d’intentions de vote, et l’UMP et le PS, seraient, l’un et l’autre, devancés, lors des élections départementales des 22 et 29 mars. Et comment s’en étonner surtout à voir les rayons «politique» des grandes et petites librairies emplis de livres à son sujet, les médias écrits, audios ou télés saturés de commentaires et de polémiques sur sa dangerosité , et les partis dits de gouvernement fuir les graves questions qui préoccupent la France et les français en « lepénisant » la sécurité, l’intégration etc…

Chronique de Narbonne. Départementales 2015: Schivardi/Bastié, un couple politiquement détonnant!

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Francine Schivardi, conseillère générale sortante sur le Ginestacois, dont l’époux est dans l’opposition au président socialiste du Grand Narbonne, Jacques Bascou, et Yves Bastié, maire de Sallèles, vice-président de ce dernier et membre de sa majorité, ont annoncé ce matin leur « mariage » pour les prochaines élections départementales. Ils seront opposés au candidat socialiste Christian Lapalut , vice-président du Grand Narbonne lui aussi. Une situation baroque à souhait déjà analysée dans un de mes billets du 6 décembre 2014 où j’annonçais cette paradoxale configuration politique.

Congrès du PS: « touche pas à ma réserve parlementaire »!

La première étape du Congrès du Parti socialiste s’est ouverte vendredi avec le dépôt des contributions générales qui seront discutées avant de devenir des motions votées début juin à Poitiers lors du Congrès. Parmi les 27 textes proposés, celui du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis était évidemment attendu au tournant. Les rédacteurs de ce document, intitulé «Unis pour faire vivre la République – Les chantiers de l’égalité», jugeaient, notamment – c’est le seul point qui m’intéresse – «nécessaire la suppression de la réserve parlementaire». Une proposition  que je défendais dans un billet, ici même, mais qui a été retirée au dernier moment de ce document de travail par Jean-Christophe Cambadélis, sans doute pour s’assurer le soutien des 270 parlementaires socialistes à sa propre contribution.

Deux raisons, au moins, justifient pourtant que l’on mette un terme à ce dispositif qui, dans les faits, n’est que l’organisation d’un clientélisme politique à grande échelle.

Commençons par la plus évidente : le coût exorbitant de sa distribution.

Il faut savoir , en effet, que la réserve d’ un – ou d’une – député , n’est pas une enveloppe financière qui lui serait attribuée, une cagnotte, mais  un droit de tirage sur les budgets des différents départements ministériels qui permet à nos députés d’allouer  des subventions à divers organismes, et ce en dehors de tout contrôle effectif. Imaginez le nombre et la longueur des circuits, l’énergie et les frais de fonctionnement de l’Etat, pour affecter, par exemple, 890 euros  à la « création d’un point d’éclairage afin de sécuriser l’accès à une maison » construite au bout d’une rue de la commune de Ménévillers, 104 habitants. Une aberration administrative et financière d’autant plus coûteuse Y2ZlMTU1ZDXhRBk2EVzaRQ3D3D0D0Aque l’immense majorité des « réserves » en question financent des opérations qui relèvent de la compétence des communes et des départements. Difficile donc de trouver mieux à supprimer dans la chasse aux dysfonctionnements de notre administration publique.

Mais c’est sur le « fond » de ces pratiques au caractère  quasiment féodal que je voudrais attirer l’attention. Comme chacun le sait, ou plutôt, devrait le savoir, un parlementaire n’a pas de mandat impératif : il ne représente ni un territoire, ni les électeurs qui l’ont élu, mais la Nation ; et son travail consiste à élaborer et/ou voter des lois, et contrôler l’action du gouvernement. Or, distribuer, même indirectement, des subventions sur sa circonscription est évidemment  contraire à ce vieux principe républicain, pourtant enseigné dans toutes les facultés de droit du pays.

Désolant, donc, que le premier secrétaire d’un parti qui prétend représenter le progrès, la transparence et « faire vivre la République », sous la pression évidente de ses élus, ait retiré de son texte la disparition de cette réserve parlementaire. Mais un geste politique cependant qui en dit long sur le courage et la capacité d’innovation du PS quand il s’agit de toucher au « statut » de ses élus.  En cela, force est de constater qu’il ne se différencie guère d’une UMP, qui, sur cette question, en tout cas, ne pense pas autrement…

Robert Ménard! Cet homme est dangereux…

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Robert Ménard assume totalement sa campagne d’affichage provocatrice à Béziers sur la police municipale désormais armée.

Comme à son habitude, il ne vise, si je puis dire, qu’une cible: les médias nationaux, afin, comme cela s’expose dans cet univers, faire le « buzz », « saturer l’espace médiatique ». Exister, quoi! et, sa position de tir une fois conquise, « rafaler » ses messages symboliques et politiques.