Disons non au manifeste de Bourquin et à une seule Région Languedoc Roussillon …

Disons non ! au manifeste de Bourquin et à la seule Région Languedoc Roussillon ...Disons non ! au manifeste de Bourquin et à la seule Région Languedoc Roussillon ...

Eh bien voilà ! L’offensive est lancée par nos élus régionaux , sous la houlette du président Bourquin . C’est non à la fusion des régions, ou plutôt oui à celles des autres … L’annonce avait été déjà faite aux journalistes et commentée ici même, mais elle est aujourd’hui massivement adressée à tous les habitants de notre région par la voie d’une pleine page publicitaire dans les journaux régionaux . Et Il nous est demandé de signer un manifeste en ligne pour soutenir cette démarche profondément conservatrice. Car ne nous y trompons pas, loin de vouloir défendre un territoire et en promouvoir son développement, ce refus de participer à une réforme voulue par l’immense majorité des français , et qui pourrait permettre la création d’une grande région avec Midi Pyrénées , c’est l’intérêt d’élus et de l’institution qu’ils administrent qu’on nous demande de garantir . Eh bien non ! Contrairement à ce qui est démagogiquement affirmé, la fusion de l’institution et de ses élus dans une entité plus vaste et opérationnelle ne fera pas disparaître nos territoires, ses habitants et ses entreprises … Si Monsieur Bourquin et les conseillers régionaux  » s’évaporaient  » , le  » Narbonnais  » , lui, continuerait à vivre et à espérer. Et son avenir est en commun avec Midi Pyrénées aussi, et surtout ! Alors disons non ! à Monsieur Bourquin, . Non à son manifeste et à une seule Région Languedoc-Roussillon !

Disons non ! au manifeste de Bourquin et à la seule Région Languedoc Roussillon ...

Le changement , c’est tout le temps !

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Voilà matière à penser en ces temps où la pensée s’absente .

50 pages seulement pour prendre un peu de hauteur et envisager l’avenir les yeux grands ouverts. Ni aveuglement radieux ou désespérant.

En cette conjoncture électorale où le repli sur soi et la peur de l’autre font la Une, ce travail de ces deux jeunes chercheurs, SuzanneBaverez  et Jean Sénié , est une véritable bouffée d’oxygène .

J’avoue aussi avoir apprécié hier soir , sur TF1, la performance de Dany le rouge, qui ne l’est plus comme nous depuis longtemps déjà. Son enthousiasme pour cette création continue qu’est l’Europe faisait plaisir à voir… Et quel coup de vieux donné à toutes ces têtes d’enterrement qui nous vendent du chaos et de la haine de soi et des autres …

En attendant dimanche, un peu de lecture et un petit effort intellectuel devraient aider à regarder le monde qui vient autrement …

Donner une lecture socio-historique à la notion de progrès suppose d’envisager l’histoire de cette notion et les enjeux soulevés à travers les siècles afin de comprendre ses traductions dans l’espace social. Par conséquent, il semble possible d’isoler une composante d’ordre général qui apparaît comme globalement positive et qui sera un fil conducteur pour notre étude : le gain en autonomie des hommes et le passage du statut de sujet à celui d’individu politique. L’humanisme du XVIe siècle, en accordant à l’homme une confiance sans bornes, fait éclore la notion de progrès. Posée deux siècles plus tard comme postulat essentiel de la modernité politique et sociale par le mouvement des Lumières, l’idée de progrès sera érigée en croyance suprême par les positivistes au XIXe siècle. Pourtant, cette notion, envisagée comme vecteur explicatif de l’évolution de la société française, ne fait plus consensus dans notre société contemporaine tant les changements au sein de la société sont perçus comme problématiques ou dérangeant un ordre établi. Nous esquisserons un large panorama du progrès en France depuis cinq siècles grâce à un parcours chronologique rythmé par quelques thématiques plus longuement développées : les changements démographiques, les changements économiques et le rapport entre art et progrès

À Béziers, Robert Ménard nettoie ! …

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Ménard n’aménage pas sa ville il y fait le ménage ! C’est un maire ménageur .

Crottes de chien dans les rues, linges étendus et tapis battus aux fenêtres sont désormais interdit chez notre voisine biterroise .

Sur cette lancée, demain le seront aussi escabeaux et vélos aux balcons , paraboles et drapeaux aux façades , urinages et déféquages sur les trottoirs …

C’est grand, c’est beau … c’est propre !

Avec Ménard et les amis de Marine, il fallait s’y attendre. À Béziers désormais … on nettoie et on lave plus blanc !

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) la diète ou la fin !

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Dans un précédent billet, j’avais, à la suite de Gérard Borras – ancien Président de la CCI de Montpellier – analysé la place de ces organismes consulaires dans le dispositif régional et montré que leur organisation, leur fonctionnement, leurs ressources … bref ! leur existence et leur utilité même , si leurs responsables ne se mettaient pas radicalement en question, seraient un jour clairement posées…

Eh bien, nous y voilà ! Elles ont été l’objet d’une mission conjointe de l’Inspection générale des finances (IGF), des affaires sociales (Igas) et du Conseil général de l’économie (CGEIET).

Selon les auteurs du rapport les concernant, il leur est fait le reproche ( euphémisme ! ) d’être mal gérées, d’intervenir « dans des champs où agissent parfois de multiples acteurs », de disposer encore d’un réseau « très atomisé » et, surtout, de bénéficier d’une « situation financière confortable ».

De 2002 à 2012, le produit de la taxe affectée aux CCI (taxe pour frais de chambre) aurait bondi de 19 % en euros constants. « Depuis 2002, l’Etat a affecté au réseau des CCI un financement qui excédait ses besoins, ce qui a permis l’accumulation de réserves financières très conséquentes. » , est-il précisé par leurs auteurs qui évaluent le « trop versé » aux CCI entre 132 millions et 206 millions en moyenne par an.

Parmi les recommandations exposées, le rapport prône aussi une refonte du réseau avec l’objectif de ramener le nombre de CCI de 145 aujourd’hui à… une par région d’ici à 2017 ! ; et de «mieux encadrer» les rémunérations des cadres dirigeants.

Sur ce dernier point , une anecdote . Le préfet de Région de l’époque et le président de la Région décidèrent, dans des circonstances un peu particulières,  de me confier la restructuration du Centre Régional de Transfusion Sanguine de Montpellier en pleine déconfiture suite à « l’affaire dite du sang contaminé » ( 350 millions de CA et 350 salariés ). Le premier me convoque dans son bureau et , au cours de notre conversation, me dit  « vous vous rendez compte monsieur Santo, son Directeur Général bénéficie d’un salaire de 30% supérieur au mien … comme celui de la CCI de Montpellier ! »

Un détail certes, mais un détail révélateur de pratiques où la prétendue bonne gestion entrepeunariale de représentants d’entreprises en région peut masquer en réalité la jouissance de confortables rentes financières.

Plutôt que de donner tous les jours des leçons de vertus aux « politiques », nos présidents de CCI feraient mieux de les appliquer à eux mêmes …

 

Kerviel ! Un piège à com , suite !

Kerviel ! Un piège à com , suite !

Cet article salutaire de Pascale Robert-Diard du Monde :

Se souvient-on encore de l’affaire Kerviel ? De l’histoire de ce trader emporté dans une spirale folle qui l’amène à prendre sur le marché près de 50 milliards d’engagements sans contrepartie en janvier 2008 ? Qui établit plus de 900 opérations fictives, fabrique des mails à en-tête falsifiés de la Deutsche Bank ou de JP Morgan et invente de toutes pièces un donneur d’ordre quand les premières alertes se déclenchent sur ses opérations ?

C’est cet homme-là qui, au terme d’une instruction de neuf mois menée par l’un des juges les plus expérimentés du pôle financier, Renaud Van Ruymbeke, a été renvoyé devant le tribunal pour abus de confiance, faux et usage de faux et introduction de données informatiques frauduleuses. Qui, après quatre semaines de procès où il a pu exposer ses arguments dans un débat public et contradictoire, avec pour sa défense le cabinet de droit pénal des affaires le plus puissant de la place de Paris, celui de feu Olivier Metzner, a été déclaré coupable et condamné à trois ans de prison. Qui a fait appel du jugement, a changé d’avocat, s’est à nouveau expliqué publiquement et contradictoirement, et a vu sa condamnation confirmée par la cour d’appel de Paris. C’était il y a presque deux ans jour pour jour, en juin 2012. SUPERPRODUCTION LIVRÉE CLÉS EN MAIN Mais s’aventurer à rappeler les raisons pour lesquelles un tribunal puis une cour l’ont condamné, c’est être aussitôt rangé du côté de ceux qui, bien qu’ayant plongé pendant des mois et des semaines dans la complexité du dossier, ne se sont pas rendu compte qu’ils étaient dupés, manipulés, instrumentalisés par la Société générale. Et que pèse tout cela face à l’image d’un Jérôme Kerviel bronzé et barbu, marchant sac au dos sur les routes, en apôtre autoproclamé de la lutte contre la dérive des marchés financiers ? Comment les trois cents pages de motivation austères, complexes, rendues par le tribunal puis par la cour d’appel pourraient-elles rivaliser avec cette superproduction hollywoodienne livrée clés en main aux chaînes d’information dans laquelle un ex-méchant trader, parvenu à échapper aux griffes d’une superpuissance banquière, vient chercher sa rédemption à Rome avant de se livrer, tel saint Sébastien, aux flèches d’un pouvoir politique et judiciaire totalement soumis aux exigences occultes de l’argent ? LE VATICAN MANIPULÉ On ne peut pas lutter contre un tel Goliath médiatique. Et Jérôme Kerviel l’a compris très vite. Depuis le début de l’affaire qui porte son nom, il sait que, plus on s’approche du fond du dossier, plus on prend la peine de comprendre, plus sa défense est périlleuse. Il lui faut donc se défendre là où il ne peut pasêtre contredit. Dans ce domaine, il se révèle tout aussi habile que lorsqu’il masquait ses opérations comptables. La photo d’une poignée de main lors d’une audience générale qui accueillait quarante mille personnes un mercredi au Vatican et où Jérôme Kerviel est parvenu à se glisser au premier rang et à faire immortaliser la scène devient, via son comité de soutien très actif sur le Web, une « rencontre » avec le papeFrançois. L’information est aussitôt relayée sans être vérifiée et fait les gros titres. Le correctif apporté par les services du Vatican, dépassés par l’ampleur de la manipulation, arrivera – il sera notamment apporté dans les colonnes du quotidien catholique La Croix mais trop tard, le coup de génie est parti. Voilà Jérôme Kerviel, hier héros de la gauche de la gauche, qui murmure désormais aux oreilles des catholiques, touchés par ce récit de rédemption et de repentance. Qu’une telle conversion ne se fasse pas dans l’intimité d’une conscience mais s’expose en direct aux caméras de télévision ne semble guère susciter la méfiance. On suit le calvaire pédestre de l’ex-trader jusqu’à la frontière où, annonce-t-il, il va se présenter pour purger sa peine en parfait repenti. « PARFAITE CONNAISSANCE DES ROUAGES » Mais, une fois cette belle histoire installée, le voilà qui s’attarde, écrit au président de la République, lui demandant de le rencontrer « au plus tôt afin de lui exposer l’ensemble des dysfonctionnements graves » qui ont marqué son parcours judiciaire, et attend sa réponse. La réponse vient, polie mais ferme. Il attend encore. Demande « l’immunité »pour des « témoins » menacés qui voudraient parler en sa faveur. Après s’être prévalu de la bénédiction du pape, Jérôme Kerviel tenterait-il deglisser ses pas dans ceux d’Edward Snowden, l’ancien employé de la CIA et de la NSA, qui a révélé les détails des programmes de surveillance de masse aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ? Le trader qui, comme le relevait l’avocat général Dominique Gaillardot devant la cour d’appel, « tapait d’une main des explications fausses, fabriquait des faux mails en réponse aux questions qui lui étaient posées, et continuait de l’autre à prendre des positions à risque » grâce à « une parfaite connaissance des rouages, qui lui permet d’adapter son discours en permanence », est-il si différent de celui qui, aujourd’hui, joue si bien du clavier médiatique ?
Kerviel ! Un piège à com , suite !
Après cette pantalonnade médiatique, provisoirement close par l’incarcération de Kerviel , ce texte aussi , en lien , de la « Plume d’Aliocha « , qui démonte les pseudos arguments de tous ceux qui le présente encore comme une victime :

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