Narbonne! deuxième tour : analyse à chaud du désistement de monsieur Pinet …

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Frédéric Pinet, le candidat UMP, renonce à se maintenir au second tour, la voie est donc toute dégagée pour Didier Mouly , et la situation se complique encore un peu plus pour Jacques Bascou, privé, de surcroît , du soutien explicite du Front de Gauche. Comment analyser cette décision de la tête de file de la droite républicaine et du centre ? En toute logique, la stratégie de ce parti fondée sur son intérêt à long terme, lui commandait en effet d’investir la scène locale pour ne plus être à l’avenir phagocyté et « brûlé » par Nouveau Narbonne, comme il le fut pendant tout le règne d’Hubert Mouly . Pour son candidat, il était donc tout à fait compréhensible , qu’il se maintienne, et ce quel qu’en soit, à court terme, le prix politique à payer. Cela c’est la théorie ! Et puis, et puis il y a la pratique, les conflits de personnes, les pressions de toutes sortes, le poids de décisions lourdes de conséquences , sur soi, ses amis, ses relations ; les insultes, les calomnies. Bref, tout ce que l’écosystème politique produit naturellement, si je puis dire … Cela pour dire aussi que le subjectif et le contexte jouent bien sûr un très grand rôle dans ce genre de situation. Le problème, quand même, ici, c’est d’avoir sacrifié la stratégie au profit d’un désistement tactique sans bénéfice électoral en retour. Dans une guerre de mouvement, quand on privilégie la tactique en oubliant la stratégie, on perd sur tous les plans ! De sorte que l’on peut d’ores et déjà dire, que l’on vient d’assister à un Hara Kiri politique, dont on ne mesure pas encore évidemment tous les effets, pour ce parti j’entends… et Nouveau Narbonne et le FN , à court terme, en sont à coup sûr les principaux bénéficiaires. On peut se demander enfin, et à juste titre à postériori, si , pour en arriver là, après une campagne de division comme jamais à droite , il n’était pas préférable pour une UMP si peu sûre de sa stratégie et de ses objectifs – la personne de Frédéric Pinet n’est pas en cause ici – d’organiser et d’accepter l’union d’entrée de jeu, en abandonnant toute velléité de reconquête politique sur la scène locale. Cela dit, je peux me tromper et espère le secours d’une bonne âme afin de m’en faire la convaincante démonstration – je ne plaisante pas ! Mais bon, n’ayant aucun intérêt particulier partisan à défendre dans ce débat, sinon celui de ma seule liberté d’expression – pas négociable elle – je n’insisterai pas sur ce sujet . Un dernier point toutefois sur la ventilation de ces voix qui se sont portées sur monsieur Pinet au premier tour – près de 11 % : beaucoup vont manquer, je crois ! Au final, un deuxième tour très serré dimanche, avec une dynamique plutôt défavorable à Jacques Bascou. Mais, en politique, comme en d’autres domaines rien n’est jamais acquis , ni la force ni la faiblesse …

 

La fin programmée du système Frêche à Montpellier, et ailleurs !

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La décomposition du système Frêche n’en finit pas de produire ses effets délétères sur le PS, à Montpellier en particulier. La disparition de celui qui avait fait de ce parti une machine à sa seule main afin de conquérir tous les pouvoirs passant à sa portée , n’a pas permis, malheureusement , que soit mis fin à des pratiques que, par « libéralisme bourgeois », comme l’on disait dans ma jeunesse, je ne qualifierais pas – ici en tout cas. Le couple Bourquin-Navarro suffit à les caractériser !

La justice au secours de la droite et de Sarko ?

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Le charme de ces municipales, c’est qu’on ne nous balance pas toutes les deux minutes des scoops sur les dernières affaires visant Sarkozy – si tant est qu’il y ait , un jour, une dernière … – Ça repose ! Certains pensaient que le feuilleton judiciaro-politico-médiatique le concernant – long, dur, agressif – sorti juste avant ces élections allait permettre de sauver les meubles électoraux de la maison PS , c’est rapé ! Mieux, tous les élus qui ont eu affaire à la justice, à droite, ont été réinstallés dans leurs fauteuils, dès le premier tour : les Balkany, Copé, Woerth etc… Comme si, par un paradoxal miracle, elle était devenue le meilleur agent électoral de ceux qu’elle poursuit de son glaive. De quoi laisser espérer Sarko, en embuscade, et désespérer les juges à ses trousses …

Ferait-on de la politique hors-sol ?!

IMG_0520.JPGIl n’est pas interdit de réfléchir, en ce jour d’élections municipales, avec Laurent Bouvet, directeur de l’OVIPOL à la Fondation Jean Jaurès, sur la situation politique présente. Même si, comme il le dit « On a l’impression que ces municipales ont été en quelque sorte une parenthèse dans le débat national qui s’est focalisé précisément sur les affaires et sur la capacité des uns et des autres à en gérer les conséquences. Il faudra attendre le lendemain des élections pour que le débat reprenne, autour notamment du «pacte de responsabilité» et peut-être d’un nouveau gouvernement pour le mettre en œuvre. » La suite dans le lien ci-dessous…

Sous l’écume de l’actualité, les gros pavés du pacte de responsabilité…

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Sous l’écume des feuilletonesques « affaires », de la Crimée et des pseudos mesures de « rétorsions » de l’U.E et de la disparition plus ou moins rocambolesque d’un avion malaisien, se prépare une accélération sans précédent du virage social démocrate de ce gouvernement. Il faudra attendre le passage des élections municipales et européennes, qui auront ce grand mérite de purger  cette première partie du quinquennat, pour que les grandes annonces soient faites, mais elles se feront.

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