Je suis, comme tous les matins, surpris par le nombre de cas cliniques relevés chez les médecins, biologistes, épidémiologistes, vaccinologues, gestionnaires de santé publique, logisticiens etc. nés spontanément lors de l’apparition de cette pandémie, où s’expriment de compulsives lamentations dans le genre : « À vomir ! », suivi de son émoticône – parfois deux ou trois – parfaitement expressif, au moindre des plus petits propos du ministre de la Santé, par exemple, entendus sur ce sujet. Un symptôme névrotique tout a fait caractéristique, chez les personnes concernées (internautes forcenés) d’un « temps de cerveau disponible » captif, raréfié, empêché ; une atrophie cognitive transmissible et virale dont je crains qu’elle ne survive hélas ! à la « Covid 19″…
Ils étaient 400, dans ma petite cité, à manifester contre la « loi sécurité globale ». Mais une petite dizaine certainement à l’avoir entièrement lue. Oui ! je sais que disant cela, je ne ferais qu’exprimer mon habituel « mépris de classe ».
Le journaliste contemporain, comme l’historien ou le sociologue, notamment et surtout, considère que le cœur de sa mission est de traquer et dénoncer les initiatives et décisions d’un « pouvoir d’État » forcément pervers – car au service de « superriches » et d’une « élite mondialisée » – et de ce fait totalement incompétent, parce que illégitime, à prendre en charge et considération l’intérêt général – et celui des plus pauvres de ses administrés, en particulier.
Maire de Montpellier de 1977 à 2004, président de la Communauté d’Agglomération, député, président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche n’en a pas moins continué d’exercer son métier de Professeur d’Université. Et, jusqu’à sa mort, le 24 octobre 2010, être autant admiré que détesté, par se amis politiques ou pas.
Depuis le début de la polémique sur l’article 24 de la loi dite de sécurité globale, la majorité de ceux qui s’érigent en défenseurs des libertés en général et de celle de la presse en particulier, mentent.