Clap de fin de négociations entre Narbonne En Commun (NEC) et les Robin.e.s. L’accord de fusion pour le deuxième tour n’a pu être trouvé. C’est ce qu’annonce un communiqué publié au nom de la liste conduite par Nicolas Sainte-Cluque sur les réseaux sociaux ce matin, à 10 heures.
Voilà enfin une bonne nouvelle – politique et culturelle – annoncée par André Viola, l’actuel président du Conseil Départemental de l’Aude : il va abandonner son mandat pour d’autres missions auprès de l’Union Européenne et l’ONU ; et son choix, pour le remplacer, s’est porté sur une femme : madame Sandragné, vice-présidente de cette assemblée départementale et conseillère départementale de Narbonne. Un symbole fort dans cette Aude où les femmes sont encore trop peu nombreuses à administrer d’importantes collectivités ; et un symbole qui prend toute sa dimension culturelle et géographique, si je puis dire, car, dans l’histoire de ce département, aucun élu de ce territoire de la Narbonnaise, n’a jamais présidé l’exécutif de cette importante collectivité territoriale. Une double révolution symbolique donc qu’il convient de mettre au crédit d’André Viola, et de saluer, ici, sans barguigner.
Un philosophe médiatique, comme on dit désormais pour gonfler sa notoriété, Michel Onfray, qui, longtemps, a régné sur les ondes en occupant le créneau d’une extrême gauche anarchisante et nietzschéenne, lance une publication destinée à fédérer les souverainismes des deux rives et à exprimer la voix du peuple, toutes sensibilités confondues, face aux élites ; et toutes les extrêmes et ultra-droites de s’y rallier par cohortes entières.
C’était inévitable : Nathalie Granier-Calvet jette l’éponge. Elle ne se sera pas présente au second tour. C’était inévitable parce que son groupe, au lendemain d’un premier tour très décevant, s’est tout simplement déchiré.
Nouvelles du monde d’après.
L’appel lancé par la FNSEA au mois d’avril, pour prêter main-forte aux agriculteurs dans les champs : « desbraspourtonassiette » , avait soulevé un grand enthousiasme. Près de 300.000 candidatures avaient été enregistrées. La preuve, selon de nombreux commentateurs, qu’avec cette crise sanitaire, les mentalités et le monde étaient en train de changer. Nous sommes à la fin mai et 5.000 contrats seulement ont été signés. Les citoyens-consommateurs rêvés par Hulot et Jadot sont finalement restés à la maison et il sera nécessairement fait appel à la main d’oeuvre étrangère, comme dans le monde d’avant. Trop dur ! Et il fait si chaud…