Narbonne ! Municipales2020 : le député Perea sort du bois et tire à la « sulfateuse »…

     

le 13 janvier, je titrais un de mes billets : « Narbonne ! Municipales2020 : morne campagne… ». J’avais le sentiment en effet qu’y flottait un air d’aimable compétition entre équipes de paisibles ceuilleurs de champignons.

Narbonne ! Municipales2020 : Morne campagne !

Narbonne. Hôtel de ville.

 

S’il y a une chose dont je suis sûr, la seule, dans cette campagne des municipales, c’est qu’à sa sortie, et quel qu’en soit le vainqueur, on ne se trouvera pas dans la situation politique ubuesque de 2014, au demeurant parfaitement légale, où le maire sortant battu — Jacques Bascou —, siégeant dans l’opposition municipale, se vit confier la présidence du Grand Narbonne. Une présidence obtenue, on s’en souvient peut-être, grâce à un concours particulier de circonstances politiques et d’affinités personnelles qui lui ont permis d’obtenir les deux ou trois voix de maires de droite, nécessaires à son élection.

Narbonne. Municipales2020 ! À cette adresse : « Narbonne En Commun », le Père Fouettard a déjà frappé….

         

J’avais annoncé dans un de mes premiers billets que la plate-forme « En Commun » (PS, PCF, EELV…) ne pouvait rester en l’état ; que les contradictions politiques et idéologiques profondes entre ses trois principales composantes ne pouvaient être résolues positivement dans un cadre programmatique municipal ; que les Verts arrivés en tête des dernières élections, en s’enfermant dans une alliance « vieille gauche » coiffée par un PS qui ne  peut plus imposer son hégémonie intellectuelle et politique au reste de la gauche, risquaient de perdre tout leur « capital » politique et de ne plus jouer qu’un rôle de figurant lors des prochaines régionales — ces dernières repésentent un enjeu décisif : la première grande bataille électorale, avant celle des sénatoriales et de la présidentielle… Bref, les Verts ne sont plus « En Commun ». C’est fait, c’est dit par leur référente : madame Viviane Thivent. La question à présent posée est : où iront-ils ? à Narbonne XXI, conduite par David Granel et soutenue par la REM ? Je ne le pense pas : l’ancienne EELV Sabine Flautre est déjà dans l’équipe de campagne de Granel et figurera certainement en deuxième position sur sa liste. Chez madame Granier-Calvet ? probablement !  Bien que cette dernière se refuse jusqu’à ce jour à toute compromission partisane. Soutien sans participation alors ! À suivre ! Autre annonce du jour : le message de Noël que m’a adressé ce matin (1h40 !) madame Delvallez, la chef de file des Hamonistes locaux : « Notre liste municipale s’appelle Narbonne, Impulsion Citoyenne. » Logique, et expliqué ici aussi en son temps : il manquait en effet une offre à la gauche de la gauche dans cette campagne des municipales (Gilets jaunes, LFI etc.). Cette offre aura-t-elle les moyens d’aller jusqu’au bout ? Suspense ! Le noyau porteur est, lui,  en tous cas, très déterminé, même sans l’onction officielle de leur mouvement national. Aujourd’hui est un très mauvais jour pour monsieur Sainte Cluque, le PS et ses alliés de la plate-forme « En Commun »… Le père Noël ne passera pas à cette adresse !

Quelques notes et réflexions sur l’actualité, prises à la volée…

     

Je lis dans le Midi Libre daté du 15 décembre une publication de Michel Maffesoli. Il est présenté comme un sociologue, professeur émérite en Sorbonne ; ce qui veut dire qu’il n’enseigne plus dans cette éminente institution, qu’il est tout bonnement à la retraite — comme moi ! Sa thèse est que nous vivons la fin « d’un modèle social dans lequel plus personne n’a confiance, qui ne fait plus rêver personne ».

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