Vers la démission programmée de la directrice de la Scène Nationale du Grand Narbonne…

         

Le 7 octobre 2020, je publiais un billet dans lequel j’indiquais que Didier Mouly, s’exprimant en tant que Président du Grand Narbonne, avait fait savoir à la Directrice du Théâtre Scène Nationale, madame Marion Fouilland-Bousquet, que la confiance qui devait présider à leurs rapports, était rompue ; et qu’il attendait d’elle sa démission. Nous sommes le 21 mars 2021, et le Midi Libre du jour, sur la foi du compte rendu de la dernière assemblée générale de l’association gestionnaire du théâtre, confirme cette information. La directrice du Théâtre, elle-même, ayant fait savoir « qu’en regard du contexte », elle souhaitait quitter ses fonctions, le Président de l’association a donc été  mandaté pour négocier avec elle son départ. Sur ce dernier point, on apprend aussi que les représentants du Département, de la Région, ainsi que le Directeur Régional de l’Action Culturelle (DRAC), qui ont défendu sa gestion, n’ont pas pris part au vote. Cela dit, et quoi qu’il en soit des chiffres présentés par les uns et les autres, la raison du désaccord entre la directrice du Théâtre et le Président du Grand Narbonne n’est pas, si je puis dire, d’ordre « comptable ». Dans ce cas, en effet, on est en présence d’un conflit de loyauté, d’une rupture de confiance qui tient à l’histoire des relations entre le maire de Narbonne devenu aussi, lors des dernières élections municipales et communautaires, Président du Grand Narbonne, et la directrice d’une institution dont il assume désormais la pleine compétence et finance, pour l’essentiel, le budget. Croire, cependant, qu’il suffirait d’un changement de « direction » pour apaiser les relations entre Agglo et Théâtre, serait se leurrer. Elle dépendent surtout, en effet, de la résolution de problèmes que, faute de mieux, je qualifierais de « structure » ; des problèmes résultant des conditions exigées pour obtenir le renouvellement du label « Scène Nationale » et la reconduction de la convention liant le Grand Narbonne à l’État. Un label qui, notamment, bride sévèrement la prise en compte d’une demande « locale » – les élus étant a priori considérés comme des « suiveurs » à visée électoraliste (un risque bien réel, cependant) – ; un label qui, encore, impose un mode gestion – dans le cas du Théâtre, une association loi 1901 – manifestement inadapté à son périmètre financier et politique. Aussi, sans rééquilibrage des relations institutionnelles et politiques entre Grand Narbonne et Théâtre et sans mode de gestion plus intégré et offensif, il est illusoire, me semble-t-il, d’espérer résoudre les problèmes auxquels sera confrontée la future équipe dirigeante du Théâtre – et ce quel qu’en soit le profil.

Narbonne ! Une commémoration de la Commune par les Verts, dérisoire et offensante…

   

 

Le 18 mars, dans ma petite ville, les Verts ont commémoré la Commune de Paris – enfin ! on ne sait trop… On aurait pu penser aussi à des saltimbanques posant le temps d’une photo. C’est donc un tableau vivant qui nous fut offert ce jour là, disais-je, par nos intermittents du spectacle « écolos » du « grand narbonnais » – ils ont de la culture et tiennent à nous le faire savoir !

Dans ma petite ville, ce matin-là, j’ai cru voir Fernando Pessoa…

   

S’il faisait jour, la lumière était grise et le vent froid. Il était 7h 30. Je me rendais dans un laboratoire pour un contrôle de routine. À jeun. Sans ma dose de café. Pressé d’en finir. Cet homme, marchait loin devant moi.

Sur la promenade des Barques : « Il y aurait tant à dire d’une journée apparemment vide… »

 
 
 
 

Canal de la Robine. Promenade des Barques. Ensemble monumental.

Il y aurait tant à dire d’une journée apparemment vide, songeais-je, assis, « au soleil », sur un banc de la promenade des Barques d’où j’observais, distraitement, l’agitation et les déplacements de flâneurs, pour la plupart jeunes, insouciants et très légèrement vêtus. Les garçons portaient d’amples tee shirts et des jeans informes, les filles de minuscules débardeurs et des pantalons très moulants.

Occitanie : Toulouse, Montpellier, Montauban, Narbonne : les villes où il ferait bon vivre en famille !…

     

         

Le Figaro Magazine vient de publier son palmarès des villes « où il ferait¹ bon vivre » – comme il le fait régulièrement (d’autres hebdos pratiquant ce même exercice, sur d’autres thèmes, qui est une technique bien connue pour attirer l’attention de lecteurs potentiels).

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