Le silence et la beauté.
Déjeuner avec des amis devant des marais salants roses-saumonés. A Gruissan. Sur un site où le sel s’offre aux visiteurs à travers son histoire, son environnement et ses diverses utilisations culinaires.
Déjeuner avec des amis devant des marais salants roses-saumonés. A Gruissan. Sur un site où le sel s’offre aux visiteurs à travers son histoire, son environnement et ses diverses utilisations culinaires.
Historien de l’Antiquité grecque et romaine et professeur de philosophe, Lucien Jerphagnon vient de mourir, à l’âge de 90 ans, victime d’un cancer. Il était la jeunesse même, lui qui disait : « Un philosophe ce n’est pas quelqu’un penché sur une tonne de bouquins, c’est quelqu’un qui va chercher la vie. » Esprit facétieux et paradoxal aussi, notamment quand il affirmait : « Je suis dans ce monde-là que j’aime et en même temps j’ai brisé les barreaux de mon siècle et je m’évade… J’ai l’impression d’avoir pris l’apéritif avec Marc-Aurèle et bavardé avec Néron qui n’était pas si méchant, comme on aurait dit à Bordeaux il était bien brave ! En fait il était peureux, et un couillon peureux avec le pouvoir…» Un maître !
C’est dans les années 2000 que je l’ai rencontré pour la première fois. Dans son atelier, à Moux, un village des Corbières audoises. Son nom m’avait été donné par une amie commune, Sylvie Romieux, artiste elle aussi, installée à Portel, situé un peu plus bas dans les Corbières Maritimes. Serge Griggio, puisqu’il s’agit de lui, est devenu depuis, sinon un ami, en tout cas une connaissance avec qui j’ai plaisir à bavarder.Surtout depuis qu’il s’est installé à Narbonne. J’aime son travail de peintre et de graveur. Et si je parle de lui aujourd’hui, c’est en souvenir de cet après midi où, pénétrant dans cette ancienne épicerie qui lui servait d’ espace de travail et d’exposition, je suis tombé sur sa série » Dyptique Griggio Pirotte « . Surprise! Pirotte lu et commenté par un jeune peintre en plein coeur des Corbières! Voilà comment, désireux de noter ici quelques lignes de cet auteur aimé, Griggio et Sylvie sont venus spontanément à mon esprit. Pirotte qui, n’est ce pas Serge?, en amateur de vin conséquent, a écrit ceci, qui devrait figurer au fronton de tous les chaix de ce pays: