Une image dans la cours du Palais Neuf de Narbonne…

Ma 18.3.2025

Moments de vie.

Quand j’ai coupé court par le Palais Neuf pour me rendre au jardin de l’Archevêché, je ne pensais pas que cette sculpture, placée là depuis quelque temps et souvent vue, s’imposerait à mon esprit, ce jour et à cette heure, au point d’arrêter ma course et d’en désirer garder le souvenir en la photographiant. 

Pour la première fois, je voyais ce magnifique corps de femme, brun et nu, de face, sans personne autour pour en parasiter l’expression ; un corps ferme et souple duquel émanait une impression saisissante de force et de tendresse.

Ce que je ne savais pas au moment de la prise, c’est que figurerait aussi, dans le cadre, une silhouette de métal blanc aux contours indéfinis, semblable à un spectre rongé par des mites ; un de ces fantômes qui, en silence, rôdent autour de nous et savent se faire oublier. 

Illustration : Palais des Archevêques Narbonnne. Cours du palais neuf

Concordance des temps : Narbonne vue par André Gide.

Je 6.2.2025

Concordance des temps !

Un mois encore sans verres adaptés à la vue de près. La conséquence est qu’il me faut des lunettes loupes pour lire et écrire ; ce qui me fatigue. Je me contente donc de courtes plongées dans des Journaux d’écrivains, notamment. Ainsi, ce matin, j’ai ouvert au hasard celui d’André Gide *, pour y trouver ceci noté le 19 Août 1930 :

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