Ce mercredi 8 mars était un jour comme un autre…
Me.8.3.2023
Moments de vie.
Ce matin est un jour comme les autres : soumis aux caprices de la météo et aux incertitudes de la vie. L’appel d’une proche parente en difficulté m’a conduit sur la route de Gruissan : son mari venait d’être amené aux urgences. Seule et handicapée, sujette à de nombreuses chutes, elle serait en confiance chez nous en attendant son éventuel retour. J’ai pu admirer aussi de part et d’autre de cette voie départementale longeant le massif de la Clape, des amandiers en grand nombre au plus beau de leur floraison. L’air était calme et doux.
Illustration : Amandiers en fleurs de Théo Van Rysselberghe.
Rétrolien depuis votre site.
Peter Wildbolz
| #
Selon le chemin qu’on prend pour traverser notre belle Clape, on voit ces superbes amandiers, jadis le pain des pauvres, ou alors il se présente un toute autre spectacle: Sur le chemin du retour de Rivière le Bas vers Narbonne, je suis passé par Narbonne Plage. En dehors du village, je pensais m’être perdu. A droite s’étendait une vaste aire dénudée. Pas un arbre de loin ou de près. La végétation semblait avoir disparu à droite de la route. À un moment donné, j’ai vu les premiers rangs de vigne. En levant les yeux, même image. Seuls quelques arbres au pied des falaises. À un point escarpé, j’ai reconnu des sillons réguliers profonds à travers le cailloutis et la terre. De la machinerie lourde avait manifestement été au travail.
Mon Dieu. La nature fortement endommagée par l’incendie de 2020 a dû faire place à une propreté standardisée.
Toutes les traces du grand feu de garrigue ont dû disparaître pour ne pas effrayer les innombrables touristes.
Apparemment, il y a une bonne chose à brûler les forêts, vous pouvez effacer toutes les traces. Aucun ressentiment envers les incendiaires de notre civilisation, aucune végétation vierge. Le paysage dénudé est l’esthétique à rechercher.
Est-ce que la réserve naturelle survivra en tant qu’attraction touristique ?
Reply