Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. La loi de la jungle au jardin de la Révolution…
C’était hier, après-midi. Il faisait beau. Ciel bleu! L’air, doux, se prêtait à la flânerie. Les premières feuilles, vert tendre, des platanes, à peine vibraient. Mélancolie des premiers beaux jours! Et puis dans ce jardin public d’habitude si calme, des cris.
Des insultes, des menaces, des poings levés. Deux dames, dans l’enceinte d’une petite aire de jeux réservée aux petits enfants, saturée. Débordante de gosses et de mamans: les vacances! L’enjeux? une balançoire, toujours squattée. Un moment d’extrême violence, au milieu de tout ce petit monde passif, figé. Jusqu’à l’intervention, timide et crispée, du jardinier. La loi de la jungle dans un espace dédié à l’innocence et aux jeux. Beaucoup trop de « demandes », trop de désirs insatisfaits. Et, dans les consciences, aucun principe social et moral pour « ajuster » les comportements à cette triste et banale situation. C’était hier, au jardin de la Révolution. Rien n’indique laquelle! C’était hier aussi qu’aux terrasses des cafés, ensoleillés, place de l’Hôtel-de-Ville, un peu plus loin, mais tout à côté, des corps s’étiraient, bras et gorges dénudés. Des rires fusaient…
Mots-clefs : Jardin de la révolution, Loi de la Jungle
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Karine L
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Malheureusement nous manquons cruellement d’aires de jeu pour nos jeunes enfants à Narbonne, ajouté à une incivilité qui ne fait qu’augmenter dans un contexte social et économique difficile pour chacun, ceci entraîne cela et le constat est bien triste.
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Michel Santo
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C’est bien mon avis, Karine!
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