Chronique de Narbonne: Où il est question d’emploi, d’innovation et d’un…astronaute !
L’innovation est la clé du succès, et les élus du Grand Narbonne souhaitent « attirer de nouveaux talents, accompagner toutes les ambitions de développement, encourager la créativité sont autant d’objectifs que se sont fixés les élus du Grand Narbonne. » etc…etc… Et, pour ce faire, Innoveum, la pépinière-hôtel d’entreprises de l’Agglo, vient de lancer son premier concours « Innovation », afin de récompenser les porteurs de projets. L’invité, et conférencier, pour cette mise en orbite de la « créativité » technologique locale , l’astronaute Jean-François Clervoy (!) . Qui a parlé d’audace, d’avancées vers l’inconnu, de prise de risques … d’espace – où il aimerait bien aller tous les jours … – d’expériences magiques – on y était! . Et Jacques Bascou de prononcer cette lumineuse phrase: » Son témoignage ouvre des horizons ». En effet, on pourrait même ajouter: interstellaires … Mais pour le décollage de la fusée emploi au ras des zones d’activités du Narbonnais, pour rester un peu plus terre à terre, je ne suis pas certain que la « poussée » conférencière de notre astronaute de service soit suffisante… Ce serait espérer de ce monsieur qu’il nous apprenne à « compter les étoiles »…
Mots-clefs : Bascou, Grand Narnonne, Innoveum, Jean François Clervoy
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Alphonse MARTINEZ
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C’est très juste Michel ce que vous écrivez et je l’expérimente chaque jours . Ici la porte est ouverte aux copains ,l’emploi des autres et surtout de ceux qui sont dans la galère, est une chose superfétatoire
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Jacques.perry
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Narbonne c ‘est La France avec la tête dans les étoiles – Le voyage sera bien long étant assommée par le choc fiscalqui nous est préparé.
La fiscalité française est une sorte de poulet sans tête ; elle est devenue le symbole d’une France que l’on fuit, que l’on évite, que l’on stigmatise. Elle cristallise rancœur et mécontentement des citoyens vis-à-vis de leurs représentants, de leur classe politique, voire de leur pays tout court. Et comble du comble, la pratique fiscale atteint un tel degré d’absurdité qu’elle en perd même sa première qualité technique, celle de permettre à l’impôt de rentrer dans les caisses de l’état, comme il est de tradition dans ce vieux pays à l’administration puissante. Quand plus tard les historiens s’interrogeront : « comment en est-on arrivé là ? » la réponse sera implacable : « par une accumulation d’erreurs, d’incohérences ; par une absence de courage ; mais surtout par manque de vision stratégique. ».
S’il est un diagnostic partagé à peu près partout, c’est la nécessité d’un grand coup de balai dans les textes régissant la fiscalité française. Il s’agit même d’un refrain récurrent de tout bon programme. Le dernier en date, celui du candidat Hollande, le formulait dans sa 14ème proposition. On sait ce qu’il en advint. Non seulement le grand soir fiscal n’a pas eu lieu, mais les travers des parlementaires français ont depuis, battu tous les records. La fiscalité est le domaine de prédilection des politiques, où, sous couvert de déclarations tonitruantes, clientélisme, amateurisme se disputent à l’inefficacité.
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Jacques PERRY
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« Ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut qui gouvernent notre existence. »
de William Shakespeare
Extrait de Le Roi Lear
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