Chronique de Narbonne. Rocky Elsom abat ses cartes, et ses opposants…
Fin de match entre Rocky Elsom et l’équipe constituée de chefs d’entreprises, de dirigeants sportifs, d’hommes politiques et de journalistes locaux qui voulaient (veulent toujours!), quoi qu’ils en disent, le virer d’un club dont il possède pourtant plus de 90% des parts. Une équipe qui croyait détenir son joker financier, une sorte de « mystificateur » à l’étrange pedigree, mis sur le marché par un ancien président du RCNM, et présenté par son « comité de parrainage » comme un « émir » du Qatar possesseur de « fonds » richement dotés en pétrodollars, dont j’avais, ici-même, pourtant, dans mon premier billet consacré à ce fantaisiste conte oriental, montré à quel point il était aussi crédible qu’un chameau s’exerçant au patinage artistique.
Malgré ce, tout ce petit monde, soutenu par un Bernard Laporte de passage, et sans doute un peu « ivre » d’embrassades et de voeux de campagne, n’a cessé de faire la promotion de cet hurluberlu. Et j’ai encore en mémoire des articles de presse consacrés à cette entourloupe, narrés dans un style gothique, qui, aujourd’hui que ce mirage oriental s’est dissipé, devraient faire rougir leurs rédacteurs. On ne peut donc s’étonner, dans ces conditions, que les médias locaux n’aient pas été conviés à une conférence de presse à la sortie, ou l’entrée, de l’AG du RCNM d’hier. Une conférence de presse qu’exigeait pourtant un nommé Mari, dans un article de la Dépêche de ce jour, sous le titre, évocateur: « L’omerta du président du RCNM ». L’omerta! il fallait oser, eh bien ce quidam, qui écrit dans un journal resté muet sur la biographie de ce faux qatarien sorti d’un vrai dîner parisien, et les véritables motivations de ceux qui l’ont mis sur le gazon narbonnais, prenant son clavier à deux mains, l’a fait. Et, plutôt que de « la fermer », de « l’ouvrir » sur un ton de pipelette outragée en imputant à Rocky Elsom, australien de nationalité, des moeurs pratiqués en terres calabraises. Gonflé, non? Cela dit, pas de surprise, cette AG avait pour but de sortir de la « gouvernance » du club, tous ceux qui avaient joué contre l’équipe dirigeante du club; ce qui fut prestement fait: la réunion ayant duré une petite heure. Le RCNM sera donc géré par un conseil d’administration en lieu et place du directoire avec conseil de surveillance. Rocky ELSOM en assurera logiquement la présidence, avec à ses côtés Robert DWYER : ancien sélectionneur de l’équipe d’Australie championne du monde en 1991, spécialiste de la formation, et Michael BOUCHIER , un fidèle, « conseiller » de Rocky ELSOM depuis son arrivée au club. Un conseil d’administration qui pourra être élargi, par la suite, pour compter au maximum 16 membres. Une AG de rupture donc, nécessaire, voulue par le président du CA qui, toutefois ne ferme aucune porte, même aux anciens membres du conseil de surveillance, bien au contraire. Le communiqué officiel est, de ce point de vue, parfaitement clair. Tout y est dit en effet avec une grande économie de mots, à l’anglaise! J’ai souvent entendu dire que monsieur Elsom, que je ne connais pas, parle difficilement le français; mais à le lire, ce que je ne fais jamais, il pourrait cependant donner des leçons à certains dont le métier est d’écrire…
Mots-clefs : Bernard Laporte, Elsom, Qatar, RCNM
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Brice Berthomieu
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J’adore
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JO
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Bravo, c’est très bien « envoyé ».
Une chronique que des pseudos journalistes devrais avoir pour référence. Merci Monsieur Santo de ce contre-regard qui me captive de plus en plus.
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Alphonse Martinez
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Tout ceci Michel reflette bien l’esprit et de tous ces couillons de Narbonnais avaleurs de couleuvres . Dommage que vous be vous interessiez pas plus à l’économle locale et de ce qui de passe au nlveau des organismes promoteurs de l ‘Innovation . C’est ainsi que le lauréat élu du concours Innoveum â pu persuader un jury composé de personnalités, qu’une ruche conçue voici 4000 ans était l’invention du siècle .
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