Dehors, au jour, seront bientôt des masques…
Fiction !
Quelle heure était-il ? Et dans quelle ville ? Tout était noir. J’allais dans une rue très étroite. Un vent glacial me brûlait le visage. Deux canettes de bière vides roulaient sur le pavé. Elles faisaient un bruit épouvantable. C’est à mes pieds qu’elles finirent leurs courses ; à quelques mètres seulement d’un container béant d’où émergeait un amoncellement d’ordures ménagères. Tout cependant dormait : hommes et chats. Sur ma gauche, au fond d’une voie sans issue, au milieu d’un cercle de lumière jaunâtre et billieuse, une informe et monstrueuse silhouette m’épiait. Devant elle, un chien rampait ; ses yeux, couleur d’acier, brillaient, comme deux lames sous la meule. Soudain, une batterie anarchique de volets fit trembler la chaussée. Je me réveillai alors brusquement. La pluie tombait à verse sur le toit de ma chambre. 4h 30 ! La mauvaise heure : celle où le sommeil n’est plus que l’ombre d’une ombre. Dehors, au jour, seront bientôt des masques…
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KRISDEN
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Bonsoir,
Juste une réflexion que m’inspire le port du masque….Peut-être que grâce à ces derniers, nous réaliserons, s’il en était besoin, que le regard de nos yeux est le reflet le plus juste de nos pensées donc de notre esprit et plus profondément de notre âme.
Encore très bonne soirée.
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