Hier soir, avec Robert Redfort…

Out of Africa. Le film a vieilli. Mais il tient. La lumière du Kenya. Le vent dans les herbes. Deux silhouettes dans l’infini : Meryl Streep, grave. Robert Redford, solaire. Il ne joue pas. Il est. Aviateur. Amant.
On se souvient du feu de camp. De ses mains lavant les cheveux de Karen Blixen. Geste simple. Geste pur. Là, Redford donne plus qu’un rôle. Une vérité.
Le film s’étire. Trop long. Trop lyrique. Mais lui sauve tout. Il incarne une liberté sans attaches. L’Afrique est condamnée. Leur amour aussi. Mais lui reste debout.
C’était Redford. Pas seulement l’acteur. L’homme. Libre. Fragile et invincible.
Hier soir, devant mon écran, j’ai retrouvé cet homme. Et cette Afrique disparue. Il était minuit. Sur la 2.
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