Jacques Chirac incarnait la politique d’une façon charnelle…
J’ai pris connaissance de la mort de Jacques Chirac sans en être profondément ému, attristé, contrairement, si j’en crois les médias et l’ensemble des professionnels de la politique réunis dans l’éloge post mortem, à l’ensemble des français. Ce dont je doute. Loin de moi pourtant quelque indifférence à son égard ; mais de la réticence, plutôt, à participer, ne serait-ce qu’à distance, s’agissant d’un homme politique surtout, à ces mouvements de foules compatissantes. Dans l’esprit de beaucoup, et le mien en particulier, il reste qu’il incarnait et vivait la politique d’une façon charnelle, érotisée… Il sera certainement le dernier de ce genre. Le signe manifeste d’un changement d’époque et de moeurs…
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