La gauche sur le chemin de Canossa.
Il y a longtemps, un siècle à l’ horloge médiatique, «les choses» étaient simples. Très simples ! À la Droite, le «sale boulot» : remplir les caisses de l’Etat; à la Gauche, le «bon job» : celui de les vider. Un paradigme obsolète depuis trente ans cependant, l’une et l’autre au pouvoir finançant les dépenses publiques et sociales en empruntant.
Autrement dit, en «pompant» l’épargne des pays de l’O.P.E.P et celle, oh paradoxe! des pays en développement. Confortable système, mais système définitivement épuisé. Et la Gauche aux pouvoirs (elle les tient tous !), obligée de «serrer la ceinture des français», joue avec les mots pour tenter de conserver un capital symbolique qui lui file sous les pieds. D’austérité, point! et de rigueur encore moins! s’écrie-t-elle de manière pulsionnelle. Du sérieux, du sérieux seulement, nom de Dieu ! clame-t-elle sur des airs sentencieux. Ne lui reste que le « mariage pour tous » pour s’unir aux français. On connaît sa durée, ils n’y croient plus et préfèrent divorcer! À ce propos, de retraite, les régimes j’entends, Emmanuelli, prophète de la vieille gauche pourtant, sur les ondes de France Info, désormais : «la biologie fait qu’il faut se poser la question de la durée de cotisation». Ciel! Hollande voulait en avril dernier, réenchanter le rêve français, c’est, à l’approche de Pâques, vers Canossa qu’il entraîne ses fidèles et les fait clopiner…
Mots-clefs : Canossa, Emmanuelli, Hollande, impôts
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