L’actualité selon Renard ( Jules ).
Semaine riche en petites et ridicules mesquineries politiciennes, dont j’ai brossé le tableau en prenant dans le » Journal de Jules Renard 1894-1904 « , en toute liberté et à ma fantaisie, quelques figures de son bestiaire.
» Les éléphants s’approchent l’un de l’autre, croisent leurs trompes et se soufflent dans la bouche comme pour se demander s’ils n’ont pas l’haleine trop forte. Leur soupir gonflerait une voile. Puis ils dansent, plutôt de la tête que des pieds, en l’honneur du monsieur. Et toute cette masse molle, et ce petit oeil comme un oeillet dans un gros sac. »
« Baïe met un escargot à côté d’une tortue, pour voir ce qu’ils vont se dire. »
» Les coudes levés, les poings aux yeux, la grenouille pleure. Les deux pattes de devant sur une pierre, les yeux hors de la tête menaçante, très « quos ego !… » Mais elle ne trouve rien à dire «
« Les oies mangent en marmonnant je ne sais quoi. Elles vous regardent de leur paire de boutons et portent leur bec comme un sifflet. Leurs trous de nez pincés et rapprochés les font parler du nez. Elles ont un petit oreiller blanc au derrière. Elles naviguent en marchant, et leur queue va et vient comme un gouvernail. »
« Le rat au bout de la branche, le chat sur le tronc. Ni l’un, ni l’autre ne bouge. Coup de fusil. Le rat tombe. Le chat vole, flaire et s’éloigne, un peu étonné tout de même de sa puissance. »
Et cet « … âne qui essaie de pleurer, et qui ne peut que braire. «
» Les éléphants s’approchent l’un de l’autre, croisent leurs trompes et se soufflent dans la bouche comme pour se demander s’ils n’ont pas l’haleine trop forte. Leur soupir gonflerait une voile. Puis ils dansent, plutôt de la tête que des pieds, en l’honneur du monsieur. Et toute cette masse molle, et ce petit oeil comme un oeillet dans un gros sac. »
« Baïe met un escargot à côté d’une tortue, pour voir ce qu’ils vont se dire. »
» Les coudes levés, les poings aux yeux, la grenouille pleure. Les deux pattes de devant sur une pierre, les yeux hors de la tête menaçante, très « quos ego !… » Mais elle ne trouve rien à dire «
« Les oies mangent en marmonnant je ne sais quoi. Elles vous regardent de leur paire de boutons et portent leur bec comme un sifflet. Leurs trous de nez pincés et rapprochés les font parler du nez. Elles ont un petit oreiller blanc au derrière. Elles naviguent en marchant, et leur queue va et vient comme un gouvernail. »
« Le rat au bout de la branche, le chat sur le tronc. Ni l’un, ni l’autre ne bouge. Coup de fusil. Le rat tombe. Le chat vole, flaire et s’éloigne, un peu étonné tout de même de sa puissance. »
Et cet « … âne qui essaie de pleurer, et qui ne peut que braire. «
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