Curieux cet entretien accordé par Michel Maffesoli à Patrick Nappez! mais c’est à peu près ce que je disais à un « ami », en lui faisant observer que, en sus des observations de Maffesoli, et « entre autres remarques », les intentions de vote au premier tour, malgré des sondages d’opinions très défavorables, restaient au dessus des 25% pour le candidat Sarkozy… Et que la Gauche aurait bien tort de partir déjà gagnante, avant même que le PS ait organisé ses primaires et « légitimé » son candidat… Au risque de sérieuses désillusions!
Extrait:« Au-delà d’une conception rationaliste du vivre ensemble et du contrat social, l’émotion a sa place dans notre société. Je me suis dit que le président Sarkozy suscite tellement d’émotions et de haine que cela vaudrait le coup de voir ce qu’il y a derrière. »
Pourquoi Sarkosy est-il si unanimement ou presque détesté…?
Certes, l’homme a des travers quelquefois un peu antipathiques, ce coté »nouveau riche », ces façons de people branché, cette attirance évidente pour le monde de l’argent si mal vue dans notre vieux pays si pudibond en cette matière…
Cela ne devrait pas empecher d’inscrire en positif a son bilan une réelle volonté de dépoussierer et de moderniser un pays bloqué dans une multitude d’archaismes, action qu’il aurait sans doute pu mener mieux et plus loin si la crise financière(sur laquelle il n’est pour rien et qu’il a plutot bien gérée) n’etait passée par là.
Si l’on excepte quelques compréhensibles tatonnements devant cet etonnant et imprévisible soulevement des rus arabes et, malheureusement la reception a l’elysée du cinglé de Tripoli sa politique étrangèrem’a paru plutot de nature a renforcer la place de la france dans le monde(place, meme, me semble t’il superieure a ses capacités réelles)
Alors…Force est de constater que la politique est aussi faite d’irrationnel, que l’amour ou le désamour des masses obeissent a des critères totalement aléatoires…Tel qui fut au zénith se retrouve au fond du trou et vice versa sans que son personnage ou son action aient, par ailleurs profondément changé.
Dieu, que l’espérance est violente a dit Aragon….Il faut focaliser sur un sauveur potentièl une multitude d’aspirations contradictoires et variées…Il faut que s’incarne a un moment le hérault( héros ?)de tous nos fantasmes multiséculaires de société idéale …Depuis que Thomas More a défini l’utopie, nous vivons dans cette fumeuse esperance de lendemains qui chantent,ceci nous faisant oublier nos aujourdh’ui qui, après tout, ne sont quand meme pas aussi lugubres que le psalmodient nos cassandre de service.Epicure le disait déjà ne cultiver ni nostalgie ni esperance…rien qui empeche de jouir du présent Mais qui lit encore Epicure
Alors bien sur nos vedettes politiques, colosses aux pieds d’argile appuyés sur un socle de sable…ainsi font, font, font trois petits tours et puis s’en vont.
Au suivant de ces messieurs ou de ces dames, prochaine représentation du spectacle en 2012…réservez vos places…Le pronostic est d’ores et déjà certain, plus dure sera la chute pour l’heureux élu(e), mais cela n’est pas grave un sauveur apparait toujours qui chasse l’autre et tout recommence…les futurs protagonistes affutent déjà leur couteau dans la coulisse.
Certains trouveront ça lassant, moi j’avoue que cela m’interesse de moins en moins(en tous cas beaucoup moins que quelques pages d’Albertine disparue ou du temps retrouvé)
Merci encore, Michel de ta vigilante et précieuse amitié…
Tu vois, je suis chez moi, encore fragile mais au milieu de mes livres…Le bonheur, quoi..et je n’ai jamais autant réalisé a ;quel point le cièl est beau…
Lampedusa est souvent dans l’actualité. On connait moins l’auteur… Fidèle à mon dernier billet reprenant une observation de Montaigne sur l’art de la citation, je ne reprendrai pas la célèbre remarque de Tancrède au prince Salinas. ( Tu la connais! ) Et qui, malheureusement, est de venu un lieu commun.
Chaque aube est une nouvelle création, et, s’il pleuvra dans quelques heures, pour le moment le ciel est bleu Jacques…
Relu ce matin Simone Weil… »La vie est une harmonie vivante a chaque instant en péril et a chaque instant sauvée »
Ces mots prennent en moi une résonnance nouvelle, vois tu….
Je lisais ça et j’écoutais Bach, interprétée(le mot parait presque insuffisant, qu’y a t’il au delà de sublime…?) par cette prodigieuse Hélène Grimaud, cette naiade aux yeux de mer, cette irréelle perfection faite femme…Elle m’a mis le coeur a l’envers, retourné comme un gant, je m’avance vers cette beauté hors du monde tous ventricules et oreillettes dehors, elle me fait danser sur toutes les portées du sensible, le croiras tu ? j’en pleure….
Je pense a ce que tu me disais l’autre jour, a tes difficultés relationnelles avec certains qui, je le vois bien, t’affectent plus que tu ne veux l’avouer.
Au long de notre parcours, il faut bien de temps a autre longer les marécages ou, comme de juste bourdonnent les moustiques…Cela ne vaut pas seulement la goutte de vinaigre que l’on applique pour calmer leurs superficielles démangeaisons…Sauf a etre entomologiste nous pouvons nous dispenser de nous interesser plus que cela ne le mérite a cette pullulante engeance…
Merci de m’avoir rappellé Lampédusa, si l’on repète autant, c’est vrai, ce genre de citation c’est parce qu’elles vont au coeur de l’etre et qu’elles sont marquées de la plus irréfutable des vérités.
raynal
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Pourquoi Sarkosy est-il si unanimement ou presque détesté…?
Certes, l’homme a des travers quelquefois un peu antipathiques, ce coté »nouveau riche », ces façons de people branché, cette attirance évidente pour le monde de l’argent si mal vue dans notre
vieux pays si pudibond en cette matière…
Cela ne devrait pas empecher d’inscrire en positif a son bilan une réelle volonté de dépoussierer et de moderniser un pays bloqué dans une multitude d’archaismes, action qu’il aurait sans doute
pu mener mieux et plus loin si la crise financière(sur laquelle il n’est pour rien et qu’il a plutot bien gérée) n’etait passée par là.
Si l’on excepte quelques compréhensibles tatonnements devant cet etonnant et imprévisible soulevement des rus arabes et, malheureusement la reception a l’elysée du cinglé de Tripoli sa politique
étrangèrem’a paru plutot de nature a renforcer la place de la france dans le monde(place, meme, me semble t’il superieure a ses capacités réelles)
Alors…Force est de constater que la politique est aussi faite d’irrationnel, que l’amour ou le désamour des masses obeissent a des critères totalement aléatoires…Tel qui fut au zénith se
retrouve au fond du trou et vice versa sans que son personnage ou son action aient, par ailleurs profondément changé.
Dieu, que l’espérance est violente a dit Aragon….Il faut focaliser sur un sauveur potentièl une multitude d’aspirations contradictoires et variées…Il faut que s’incarne a un moment le
hérault( héros ?)de tous nos fantasmes multiséculaires de société idéale …Depuis que Thomas More a défini l’utopie, nous vivons dans cette fumeuse esperance de lendemains qui chantent,ceci
nous faisant oublier nos aujourdh’ui qui, après tout, ne sont quand meme pas aussi lugubres que le psalmodient nos cassandre de service.Epicure le disait déjà ne cultiver ni nostalgie ni
esperance…rien qui empeche de jouir du présent Mais qui lit encore Epicure
Alors bien sur nos vedettes politiques, colosses aux pieds d’argile appuyés sur un socle de sable…ainsi font, font, font trois petits tours et puis s’en vont.
Au suivant de ces messieurs ou de ces dames, prochaine représentation du spectacle en 2012…réservez vos places…Le pronostic est d’ores et déjà certain, plus dure sera la chute pour l’heureux
élu(e), mais cela n’est pas grave un sauveur apparait toujours qui chasse l’autre et tout recommence…les futurs protagonistes affutent déjà leur couteau dans la coulisse.
Certains trouveront ça lassant, moi j’avoue que cela m’interesse de moins en moins(en tous cas beaucoup moins que quelques pages d’Albertine disparue ou du temps retrouvé)
Merci encore, Michel de ta vigilante et précieuse amitié…
Tu vois, je suis chez moi, encore fragile mais au milieu de mes livres…Le bonheur, quoi..et je n’ai jamais autant réalisé a ;quel point le cièl est beau…
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Michel Santo
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Lampedusa est souvent dans l’actualité. On connait moins l’auteur… Fidèle à mon dernier billet reprenant une observation de Montaigne sur l’art de la citation, je ne reprendrai pas la
célèbre remarque de Tancrède au prince Salinas. ( Tu la connais! ) Et qui, malheureusement, est de venu un lieu commun.
Chaque aube est une nouvelle création, et, s’il pleuvra dans quelques heures, pour le moment le ciel est bleu Jacques…
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raynal
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Relu ce matin Simone Weil… »La vie est une harmonie vivante a chaque instant en péril et a chaque instant sauvée »
Ces mots prennent en moi une résonnance nouvelle, vois tu….
Je lisais ça et j’écoutais Bach, interprétée(le mot parait presque insuffisant, qu’y a t’il au delà de sublime…?) par cette prodigieuse Hélène Grimaud, cette naiade aux yeux de mer, cette
irréelle perfection faite femme…Elle m’a mis le coeur a l’envers, retourné comme un gant, je m’avance vers cette beauté hors du monde tous ventricules et oreillettes dehors, elle me fait danser
sur toutes les portées du sensible, le croiras tu ? j’en pleure….
Je pense a ce que tu me disais l’autre jour, a tes difficultés relationnelles avec certains qui, je le vois bien, t’affectent plus que tu ne veux l’avouer.
Au long de notre parcours, il faut bien de temps a autre longer les marécages ou, comme de juste bourdonnent les moustiques…Cela ne vaut pas seulement la goutte de vinaigre que l’on applique
pour calmer leurs superficielles démangeaisons…Sauf a etre entomologiste nous pouvons nous dispenser de nous interesser plus que cela ne le mérite a cette pullulante engeance…
Merci de m’avoir rappellé Lampédusa, si l’on repète autant, c’est vrai, ce genre de citation c’est parce qu’elles vont au coeur de l’etre et qu’elles sont marquées de la plus irréfutable des
vérités.
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