Le ressentiment de celui qui fut un ami!…
Alain Cottet est aujourd’hui Directeur Général Adjoint, à la Région Languedoc-Roussillon. Il s’occupe plus précisément d’économie. Je l’ai connu quand, au Ministère de l’Industrie et de la Recherche, alors dirigé par J.P. Chevènement, j’y exerçais les fonctions de Chargé de Mission auprès du Délégué à la P.M.I et aux Affaires Régionales. À cette époque, de 1981 à 1984, Alain Cottet était à l’Agence Nationale pour la Création d’Entreprises.
Agence dont j’assurais, entre autres organismes, la «tutelle». Détaché, dans le Tarn, auprès du Président du Conseil Général, pour l’assister dans une importante restructuration industrielle et, peu de temps avant que je ne le quitte pour la Région Languedoc-Roussillon, je reçois, de Paris, un coup de fil d’ Alain Cottet : «Comment ça se passe Michel… tu t’en vas… je m’ennuie à Paris…» Bref ! Je lui réponds : «Descends donc !…» Et, peu de temps après, il s’installait , à Albi, dans mon ancien « fauteuil ». Depuis, il a fait son chemin et le voilà en charge à présent d’une partie des attributions qu’y étaient les miennes de 1985 jusqu’en 1994, à Montpellier. Entre temps, il a «séjourné» dans la Technopole montpelliéraine. Inutile de préciser que je n’ai jamais eu, depuis, le moindre appel de ce garçon. Il connaît pourtant mon existence. Il sait où pouvoir me joindre. J’écris ces lignes non pour le plaisir complaisant d’un retour biographique, mais parce qu’il est venu spontanément à mon esprit, hier, en lisant Norman Rush : « Accouplement » ( Fayard ). A la page 129, son anthropologue d’ héroïne, interrogée sur le fait de savoir si elle connaît le mot ressentiment répond «qu’il y a un classique qui traite abondamment de la question: L’envie par un certain Schoeck.» Elle précise un peu plus loin que c’est un terme issu de la sociologie française qui «signifie plus ou moins rancœur exprimée en secret, surtout contre ceux qui sont nos bienfaiteurs.» Et après avoir raconté une édifiante petite histoire, elle dit : «Aucun adulte ne veut être aidé. C’est inscrit dans son essence même. Peut-être devrais-je d’ailleurs préciser adulte mâle, car c’est différent chez les femmes… On peut aider les femmes, mais gare à vous si vous aidez les hommes.» Bonne lecture !
Mots-clefs : Alain Cottet, Albi, ANCE, Michel Santo, Norman Rush, Ressentiment, Tarn
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Nadine Cottet
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Bonjour MichelJe ne me permettrai pas de commenter ton interprétation et l’objet de ton ressentiment à la place d’Alain. Il lui revient de le faire s’il le souhaite.Juste un petit coucou puisque, nous aussi, nous nous sommes perdus de vue depuis les réunions de la CNR où nous siégions ensemble lorsque je travaillais auprès de J. Gatel, dans le Vaucluse, et toi à la Région. Avant qu’Alain, effectivement, par un hasard étonnant, ne poursuive sa carrière à Montpellier…Paris, enfin, où nous ne nous ennuyions pas, je tiens à le préciser. Non, nous avions tout simplement l’envie de nous installer en province depuis plusieurs années. Alain n’y a pas été envoyé. Nous cherchions une opportunité, il l’a saisie. Avec mes amitiés.
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santo michel
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Bonjour Nadine!
Rédigeant ce petit billet, je pensais à toi. Et à notre dernière rencontre. Que deviens-t-elle?…me disais-je… J\’espérais que tu tomberais sur ce texte ( mais par quel miracle? )… Et Alain aussi… Tu as bien compris qu\’il y a un peu d\’éxagération dans ce texte. Un peu seulement. « L\’ennui » bien sur ! « Envoyé dans le tarn », c\’est de moi dont il s\’agit. Pour le reste… Alain cherchais une opportunité, et j\’étais là pour l\’y aider. C\’est bien! Mais pourquoi donc aucun signe depuis qu\’il est à Montpellier? Comment l\’expliquer? J\’ai tenté une fois et une seule de le contacter quand il a pris ses fonctions à la Région. Qu\’avait-il à craindre? Vraiment, je ne comprends pas…
Amitiés
PS Où te joindre?
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Nadine Cottet
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Récupère mon adresse mail, je l’ai indiquée dans la fiche commentaire.@ +Nadine
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