Le soir venu, sors de ta chambre où tu sais tout…
Le soir venu, il suffit de quelques mots pour que change l’image d’un jour; et que renaisse le désir d’en changer le cours…
Qui que tu sois : le soir venu,
Sors de ta chambre où tu sais tout;
De ta maison proche du large.
Qui que tu sois.
De tes yeux fatigués et qui ont peine
À s’affranchir du seuil usé,
Tu dresses lentement un arbre noir,
Le poses dans le ciel, tout seul. Et droit.
Et tu as fait le monde : un monde grand
Ainsi qu’un mot mûrit dans le silence.
Et tandis que ta pensée le comprend,
Tes yeux tendrement s’en détachent…
Photo: Rilke lu à Ronda
Mots-clefs : Poésie, Rilke, Ronda
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argoul
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Le nouveau lien que vous m’avez envoyé a l’air de fonctionner. Vous avez du créer un nom de domaine avec votre inscription Overblog, c’est pareil pour moi.
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