L’impudeur n’a pas de limite sur les réseaux sociaux…

 

 

 

 

 

L’impudeur.

Celle de cet auteur, plus très jeune, qui, sur sa page Facebook, offre à la vue de ses nombreux amis une photo prise dans une cour gazonnée où il pose de manière convenue devant la table sur laquelle est posée l’urne contenant les cendres de sa mère ; ou celle encore de cette autrice « dévastée » se regardant, sur son « mur » poétiser à la ligne sur la mort survenue récemment d’un jeune et talentueux confrère, aussi discret qu’empli d’humanité ; je ne dirai rien enfin de celle d’aimables gens qui, sur la fin d’une vie et pour la point nommer, chantent pompeusement et bruyamment haut, ici même, étoiles et départs dans les cieux, les mers et les montagnes…