Narbonne ! La guéguerre des panneaux et des vanités politiques…
Hier, en début de soirée, c’était la traditionnelle cérémonie des vœux à l’Hôtel de Ville et au siège du Grand Narbonne. Une concordance de temps, mais pas de ton. Didier Mouly a en effet souhaité « qu’en 2017, les différends créés par l’Agglo avec la Ville cessent », quand Jacques Bascou lui reprochait, pratiquement à la même heure « d’entretenir une opposition stérile entre la commune et l’Agglomération. »
Ce n’est pas moi, c’est lui ; et réciproquement ! Et dans l’après-midi, comme pour confirmer ces vœux pieux, les services du premier magistrat dressaient un gigantesque panneau d’information municipal planté sur une énorme bit(t)e en béton au seuil des Barques de Cité, tandis que ceux du Président du Grand Narbonne mettaient la dernière touche, à même le sol, à celui de l’Agglo, aux marches des Barques de Bourg, d’un format à peu près égal. Résultat, ce matin, nous avons de part et d’autre du canal de la Robine, sur le même axe, ces deux monstruosités esthétiques censées nous informer des actions, et de leur coût, de nos deux chères collectivités. Une injure au cœur patrimonial de la cité ; une guéguerre de panneaux d’une ridicule vanité. Je soupçonne cependant Didier Mouly d’avoir anticipé la situation en affichant cette action – l’amélioration de la qualité des eaux de la Robine – engagée en effet depuis déjà quelques mois. Le plus drôle, si je puis dire, est que m’informant de ces eaux-là de surface, justement, j’ai pu constater, stagnant entre ces deux panneaux, à l’entrée fluviale du Pont des Marchands, côté Barques, une flottille de bouteilles, bidons et sacs en plastique du plus mauvais effet… Pour une amélioration à 295 000€, on doit pouvoir mieux faire, non ? Madame Nathalie Umbach, qui dirige les services de la Ville, formait des voeux au personnel, elle aussi, hier. Elle a eu ces mots, dont je n’ai pas très bien compris le sens allégorique et à qui elle les adressait – j’ai néanmoins ma petite idée, mais l’exposant je ne voudrais pas la mettre en difficultés – : « Dans la nature, personne ne donne d’ordres à personne. Dans la ruche, les abeilles prennent toutes seules la place qui est la bonne. Et chez les fourmis, il n’y a pas d’embouteillages ». Certes, mais c’est aussi, dans la nature, le règne de la prédation et la loi du plus fort. Aussi, pour en revenir à la politique locale, notamment, j’aimerais que nos représentants, plutôt que de se livrer, que l’on me passe l’expression, à un « marquage canin de leur territoire», fassent preuve d’un esprit un peu plus coopératif, empreint d’intelligence et de civilité. De raffinement et de culture, ce qui nous éviterait de devoir souffrir de comportements, et de leurs effets, induits par la partie archaïque, naturelle, de leurs cerveaux…
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Mots-clefs : Bascou, Lenoir, Mouly, Umbach
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Alphonse
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A propose de Nathalie Umbach et de sa petite phrase concernant les abeilles qui prennent la bonne place ;Mme Umbach fait-elle allusion à son époux et son fils qui ont intégré les effectifs de la Mairie ? La fourmi a réglé les problèmes de circulation ,c’est normal, cet insecte est intelligent ,alors pas de comparaison.
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Michel Santo
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La ruche est aussi une grande famille Alphonse !
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