N’aurais-je plus le choix qu’entre mourir sous les eaux de la Méditerranée, le « feu » de fanatiques islamistes ou celui, ionisant, des déchets nucléaires (de Malvési) ?…
Semaine éprouvante ! À lire la presse locale je n’aurais plus le choix qu’entre mourir sous les eaux de la Méditerranée, le « feu » de fanatiques islamistes ou celui, ionisant, des déchets nucléaires (de Malvési). « En 2100, les plages d’Occitanie auront disparu sous les eaux », s’alarment donc les scientifiques du laboratoire Arago de Banyuls : « notre littoral peut disparaître. » Et de préciser qu’en 2050, il y aura plus de plastiques dans la mer que de poissons (finies les grillades !) et qu’en 2100, il n’y aura plus de plages (fini de griller !). Et qui dit plus de plages, dit moins de touristes. Morte économie ! Et nous avec… L’espoir ne fait plus vivre , paroles d’experts ! D’autant que, dans le même journal, on nous annonce : « Les élus de l’Agglo (de Narbonne) formés pour faire face à la radicalisation islamiste ». Tiens donc ! la menace roderait autour de nous et des terroristes seraient planqués, là, sous nos fenêtres. Menace que le président Bascou prend au sérieux, sans rire, qui, pour le coup (si je puis dire), avait invité ses deux anciens collègues, Menucci et Pietrasanta, députés socialistes virés par les électeurs en 2017, à conférencer dramatiquement sur ce sujet. Des experts ! Qu’on en juge : « Il y a des détails de la vie quotidienne qui peuvent permettre de repérer des gens radicalisés », explique Sébastien Pietrasanta. « La mise en place d’interdits alimentaires dans un foyer, lorsqu’on bannit le vin à table, par exemple, pour toute une famille. »… On retient son fou rire, et on se dit que ces deux là aurait mieux fait de rester chez eux (pour améliorer leur bilan carbone et nous foutre la paix). À propos d’énergie, toujours à Narbonne : « Près de 500 personnes, hier soir, pour assister, dans le calme, au débat sur la gestion des déchets nucléaires. » La direction et les salariés d’Orano-Malvési étaient présents, l’inénarrable président de Rubresus aussi ; qui, lui, a tenu un discours enflammé, anxiogène, apocalyptique, salué par un tonnerre d’applaudissements : « Malvési est une décharge de déchets, la poubelle de l’Europe. Avec des centaines des milliers de tonnes de déchets radioactifs… Le cancer croît, l’air, l’eau, la terre sont pollués ». Comment se peut-il que nous soyons encore vivants ! Fuir, fuir ! Mais où ? me disait une dame, paniquée (une voisine, l’autre jour, autour d’un container d’ordures ménagères – je suis sérieux !) Chez un psy, murmurai-je, affligé.
Enfin, hier, passant devant ma petite libre librairie du centre-ville, cette exposition de livres recommandés aux titres éloquents :
Vivement Lundi ! Que viennent des colombes…
Mots-clefs : Bascou, Grand Narbonne, Islamisme, Malvési, Menucci, Montée des eaux de la Méditerranée
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