La Communauté d’Agglomération de Carcassonne connaît enfin son année de gloire. Elle figure en effet dans le rapport public annuel de la Cour des Comptespublié hier, comme l’emblématique exemple des dérives et dysfonctionnements de ces intercommunalités instituées pour mutualiser les compétences et ressources de leurs communes membres; et, à terme, diminuer les prélèvements fiscaux et alléger les charges de personnel de ces ensembles ( ce qu’on appelle le bloc communal). En l’espèce la Cour fait observer que les effectifs de la communauté d’agglomération ont doublé de 2007 à 2014, pour atteindre 310 agents, alors que dans le même temps, et en dépit de la création de la communauté d’agglomération, les effectifs de la commune centre, Carcassonne, ont, eux régulièrement progressé (les dépenses de personnel sont passées de 25,4 M€ en 2005 à 33,8 M€ en 2014, soit une augmentation annuelle moyenne de près de 4 %)…
Hier soir, au 20 heures, de TF1, il fallait voir le visage de François Fillon, pour les Républicains, opposé, avec quelques uns de ses amis députés, au leader de son parti, Nicolas Sarkozy, sur le projet de loi de révision constitutionnelle, adopté pourtant par l’Assemblée Nationale par environ 3/5 de ses membres.
Etat d’urgence : l’article 1 voté par une Assemblée aux trois quarts vide , hier soir (1). Et les réseaux sociaux de s’enflammer. Moins pour, me semble-t-il, cet absentéisme massif, et habituel, pour ce genre d’exercice, que par l’importance symbolique, aux yeux de l’opinion, en tout cas, que représente cet article du projet de loi de révision constitutionnelle. Comme celui relatif à la déchéance de la nationalité, voté lui aussi hier soir. Je connais les arguments avancés par les parlementaires et leurs collaborateurs pour expliquer cet état de fait.
Le sympathique maire de Montredon: Éric Mellet, dans le civil pompier professionnel et au Grand Narbonne en charge des pompes funèbres – une fusion de compétences, si je puis dire, horizontale – vient d’occire ses opposants. Par leur démission, ils pensaient retourner aux urnes et envoyer le Mellet et sa troupe dans la fosse aux trépassés.
Clémentine Autain est toujours à l’avant-garde des personnalités politiques qui pensent bien et juste. Ses idées pour résoudre le problème de l’emploi en France tient en une seule équation. Nécessairement simple et belle, comme l’affirmait Einstein pour la physique:
Le plus surprenant est qu’elle n’aille pas jusqu’au bout de son développement. Avec 120 milliards supplémentaires prélevés sur les classes moyennes supérieures ( les riches!) et 8 millions d’emplois publics crées, la courbe, pourtant, subitement s’affaisserait et le plein emploi serait enfin réalisé. Cerise sur le gâteau, le souhait de madame Taubira de passer de 35 heures à 32 heures hebdomadaires pourrait même être inscrit dans la loi sur la durée légale du travail. Et Daesch serait, de surcroît, vaincu: