Contre-Regards

par Michel SANTO

Si on se trouve devant une obligation de grandeur, on biaise, on l’évite, on s’écarte …

41GFPYEQ2TL._SX312_BO1,204,203,200_

Avec des petits trucs pour vivre et des petits trucs pour gagner sa vie, on va au jour le jour. Si on se trouve devant une obligation de grandeur, on biaise, on l’évite, on s’écarte par la tangente. Si on souffre trop, on fait un discours, ou on écoute un discours; car on est peut-être capable d’inventer le truc du téléphone, de la T.S.F. et de l’avion, mais on n’est pas capable de trouver des raisons individuelles de grandeur.

In L’Oiseau bagué. Gallimard/Folio, 1943, p.170.

 

Chronique de Narbonne et de la Grande Région.Europe Ecologie veut un statut catalan dans la future Région: ça craint!

langevine_onesta_la_clau

Le grand concours de la démagogie électorale est ouvert. Après le « cinquième niveau territorial » alaryen, la transhumance des futurs conseillers régionaux entre Toulouse et Montpellier, de Carole Delga, l’arrêt de la fusion promu par Dominique Reynié, voici le statut particulier des Verts pour la Catalogne Nord. Et pourquoi pas, tant qu’on y est, rénover les châteaux Cathares pour en faire des « Paradors » et imposer le l‘Occitan et le Catalan comme  langues officielles de la future Assemblée Régionale…

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM (1) – Radio Barques – du 27 juin 2015: la Dépêche, Toulouse,régionales 2015…

Capture d’écran 2015-03-01 à 14.18.42

Officiel: la Dépêche du Midi contrôle maintenant l’Indépendant et Midi Libre. Une situation future de « monopole surveillé » sur l’Aude qui méritera qu’on le surveille! Et qui engendre un groupe média quasiment taillé sur mesure pour la future « grande » région. Un groupe dont la capitale, déjà, est clairement…Toulouse! La région en devenir prépare ses élections…avec des tâtonnements surprenants, des ambitions annoncées et des volte-faces qui amusent la galerie, à Narbonne par exemple.  

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM (2) – Radio Barques – du 27 juin 2015: Subventions aux assocs, Henri Martin s’émancipe…

Capture d’écran 2015-03-01 à 14.18.42

Budgets municipaux: à Narbonne comme ailleurs, l’état oblige à des restrictions. Mais les baisses de subventions aux associations, pas aussi innocentes que le prétend le maire, lancent une vive polémique dans la ville. Agglo du Grand Narbonne: mouvement dans les groupes. Henri Martin positionne le sien, et se repositionne lui-même.

Dette grecque: l’Allemagne, la France et leurs contribuables sont les créanciers les plus engagés…

images-1

Ce que l’on peut lire de bêtises sur la Grèce, sa dette et le pouvoir prédateur de la « finance internationale » est proprement ahurissant. Quelques chiffres donc pour  clarifier le débat qui fait rage, dans tous les sens du terme, sur les médias sociaux. Chiffres qui démontrent que ce ne sont ni le FMI, ni la BCE qui portent le plus gros poids de cette dette, mais les États européens, et en premier lieu l’Allemagne, suivie de la France. De sorte que, pour suivre le raisonnement simpliste de ceux qui souhaitent l’effacement pur et simple de la dette de la Grèce et applaudissent au choix fait de son gouvernement de recourir à un référendum pour rejeter les propositions de l’Eurogroupe, il conviendrait tout aussi simplement de demander aux peuples de France et d’Allemagne, par la même voie référendaire, s’ils sont prêts à effacer, et donc à subventionner, de fait, ce pays, par leurs impôts,  pour un montant de 100 milliards d’euros… Chiche! Nul doute que les soutiens de Tsipras prendraient vite la poudre d’escampette en criant au scandale démocratique…

Capture d’écran 2015-06-30 à 22.48.11

En réalité, le plus gros détenteur de la dette grecque est le FESF: le Fonds européen de stabilité financière. Plus communément appelé le Fonds de secours européen, le FESF a été créé en mai 2010, au début de la folle crise de la dette en zone euro, pour aider financièrement un État de la zone euro en difficulté. Le FESF a donc aidé la Grèce à hauteur de 131 milliards d’euros, avec des remboursements qui s’étalent de 2023 à 2054.

Les autres États membres de la zone euro sont également créanciers de la dette grecque. Non seulement directement, via des prêts bilatéraux, à hauteur de 53 milliards d’euros (dont la répartition par pays est détaillée dans l’infographie ci-dessus). Mais aussi via le FESF. Car le FESF est garanti par les États membres, selon des montants qui dépendent de leur participation au capital de la BCE. Du coup, via le FESF, l’Allemagne garantit pour 41,3 milliards d’euros de dette grecque. Pour la France, c’est 31 milliards.

En tout l’Allemagne est ainsi exposée à hauteur de 56,5 milliards d’euros et la France, à 42,4 milliards.

Source le Figaro:  Qui détient les 312 milliards d’euros de dette grecque

Articles récents