Contre-Regards

par Michel SANTO

Des intellectuels de confession musulmane appellent à une «révolution» dans l’islam

 

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En complément de mon billet publié ce matin (ici):

« Pour Naser Khader, ancien membre du Parlement danois d’origine syrienne, «les islamistes radicaux sont les nazis de l’islam». Il estime que les musulmans sont à même de les combattre.

Ce dimanche, dans le New York Times, 23 intellectuels musulmans influents des États-Unis, du Canada et de Grande-Bretagne, soutenus par le Gatestone Institute, ont signé un appel vibrant à une «réforme de l’islam1». «Que peuvent faire les musulmans pour se réapproprier leur “belle religion”», s’interrogent-ils, soulignant que les massacres, les décapitations et mutilations perpétrés par l’État islamique2, les prises d’otages de jeunes filles innocentes orchestrées par Boko Haram ou la mise en esclavage de chrétiens en Irak4 sont autant de crimes menés au nom d’Allah. «Notre déni et notre silence relatif doivent cesser», écrivent ces personnalités.

«Nous devons nous engager dans la promotion de réformes quand nécessaire, y compris une réinterprétation honnête et critique des écritures et de la charia, utilisées par les islamistes pour justifier la violence et l’oppression.» «La théocratie est un échec prouvé», disent-ils encore. «Le chemin vers la justice et la réforme doit se faire à travers la liberté», ajoutent ces musulmans laïcs, dévoués à la cause de la démocratie. Un propos bien éloigné du discours généralement entendu dans le monde musulman, selon lequel l’islam n’a rien à voir avec les dérives terroristes de certains de ses membres. » La suite dans le lien ci-dessous:

Des intellectuels de confession musulmane appellent à une «révolution» dans l’islam. »

La guerre contre l’islamisme radical est aussi une guerre des mots.

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Ne nous voilons plus la face! La guerre contre l’islamisme radical est aussi une guerre des mots. Et le combat que nous devons mener est un combat sur plusieurs fronts à la fois. Un combat contre l’islamo-fascisme, car il est nécessaire de clairement désigner « l’ennemi » commun à tous les français dans cette guerre déclarée à la République. Un islamo-fascisme, qui est une idéologie politique, une religion séculière, j’insiste, et non la religion des musulmans. Ses centres de commandement et opérationnels sont en pays « musulmans », qui tue et barbarise les musulmans d’abord, en masse, pour y imposer des structures de pouvoir totalitaires et attentatoires aux droits de l’homme les plus élémentaires. Une barbarie qui puise et recrute aussi dans une jeunesse française, principalement issue de l’immigration, déclassée tant au plan social, moral que politique, pour mener sa guerre contre  « l’Occident » démocratique et ses valeurs. Mais nous devons aussi être de la plus grande fermeté, sur cet autre front de l’islamophobie  à caractère raciste qui, dans les circonstances dramatiques présentes, n’hésite plus à montrer son visage haineux.

Chronique de Narbonne et d’ailleurs. Jeudi matin, sur les Barques de Cité, un musicien fut empêché de jouer …

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Jeudi matin, sur les Barques de Cité, le ciel était bleu. Je bavardais avec deux amis, à deux pas de la passerelle. Des airs joués à la trompette venaient jusqu’à nous, sans cependant agresser nos oreilles. Ce musicien, sans doute SDF, était assis sur un banc. Il ne faisait rien d’autre que cela: envoyer quelques sons dans l’espace; et peut-être demander un peu d’attention, quand deux policiers municipaux casqués, chacun sur leur scooter, se sont arrêtés à sa hauteur. Trop loin pour entendre les propos échangés, j’ai seulement constaté que mon musicien , sans un mot se levait et dignement s’éloignait, tandis que nos  deux motocyclistes roulaient en direction du « Palais ».

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