Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de gauche, proche de Die Linke, a invité dimanche la gauche française à « méditer » les résultats des législatives allemandes, et plus particulièrement le bon score de La Gauche. . « Je forme le voeu que toute la gauche française médite cet enseignement, en particulier le Parti socialiste qui doit renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d’alliance à droite », a-t-il annoncé. « L’échec misérable du SPD et la victoire de la droite de Mme Merkel condamnent la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens », estime-t-il. »
Eh bien Mélenchon a tort ! Et il le sait ! Si Die Linke fait ce résultat c’est justement parce que le SPD est resté ferme sur ses convictions et ses alliances. S’il en changeait, ce serait le début de la fin pour La Gauche. En France, la situation est grosso modo la même. Et Mélenchon, Bayrou, Dany le vert et Sarkozy ont tous intérêt à tirer le PS vers la droite et à jouer de ses divisions et concurrences internes. Ce qui est fait au-delà de ce qui était imaginable depuis les dernières présidentielles. La partie est donc très difficile pour Aubry alors que son positionnement est pourtant le seul qui puisse lui laisser espérer de garder l’hégémonie et la direction au sein de l’opposition. Reste le facteur personnel. Question de temps peut-être !
…Patrick Nappez: Question! « En quoi Frêche serait-il le mieux placé pour gagner ? »Didier Codorniou: Réponse! » Il a réalisé en un mandat ce que Blanc n’a pas fait en dix-huit ans. Grâce à ses visions, cette région se retrouve dans une position plus favorable. »…
En un mandat de 6 ans Frêche aurait donc fait 3 fois plus que Blanc, grâce à ses visions (!!!). Qui, à n’en pas douter, ont donné à Didier la berlue (un problème de vue où l’on voit des choses qui ne sont pas devant nos yeux, telles que des points noirs ou des mouches par exemple. Elle se soigne…)
Patrick Nappez: Question! « On dit que faire le député, cela vous plairait bien ? »Didier Codorniou: Réponse! « J’avance petit à petit et j’entends conserver ma liberté ; ne dépendre de personne. » Ne dépendre de personne! ( gros rires au bord du Lez où l’on tient les rênes de son équipage, et tristesse en pays cathare oùl’on connaît désormais le prix de la liberté )
Ce matin, à Culture-Matin, l’invité étaitDaniel Cohen, économiste et professeur à l’E.N.S. Que retenir que nous ne sachions déjà ? Que les traders étaient des trompes-l’œil qui ne servaient qu’à focaliser la colère des peuples, des boucs émissaires comme l’histoire en produit régulièrement avec le sang en moins, du moins pour l’instant. Que de toute façon Obama ne voulait pas entendre parler de bonus et de plafonnement et que même Ségolène Royal n’y pouvait rien, ce qui est peut dire. Que les économistes ne pouvaient ni tout expliquer ni tout prévoir, sauf à postériori, et encore ! Que le monde, comme celui déjà pensé par les Anciens et oublié par les Modernes, était clos dans un univers informationnel infini. Que l’histoire et la nature était soumis comme l’ensemble du vivant à l’inattendu, l’imprévisible, l’aléatoire. Et que l’avenir des générations futures enfin ne peut plus dépendre de la seule quantité des biens et des services produits et possédés. Tout cela nous le savions déjà, mais combien de temps encore faudra-t-il pour que tombent tous les masques idéologiques que les medias et les politiques nous présentent quotidiennement pour nous divertir par le rire ou les larmes?
Le petit prince du rugby vient d’être sévèrement battu sur son terrain audois. Une » rouste » dit-on dans le langage sportif méridional. Le ballon lui avait été transmis par Georges Frêche pour le porter dans le camp de son adversaire Eric Andrieu, audois lui aussi, mais qui ne fait plus de l’allégeance inconditionnelle à son Président de Région le fond d’une politique de gauche régionale. Résultat : « un beau carton » !et un « Codor » mauvais perdant : « Ça ne change rien. On vote pour se rassurer», dont la forme et le fond rappelle irrésistiblement celle de son coach pour qui tout électeur est un con… « Pressé et sans culture politique » comme le dit Roger Adivèze(Ah ! je le vois encore, ce cher Roger, dans l’ascenseur de l’Hôtel de Région après que Max Lévita lui ait annoncé la décision de Frêche de s’abstenir sur un budget présenté par Jacques Blanc et soutenu par le FN. C’était en 1992 ! 1993 ? La contrepartie : un volume de subventions garanti à Frêche sur Montpellier. Je peux témoigner de la chose, évidemment ! La réunion du groupe PS, elle, avait failli tourner au pugilat… ) notre « petit prince »est déjà à terre. Il se relèvera. Car si« Frêche n’aime pas les gens debout face à lui », il n’aime pas non plus ceux qui se couchent trop vite…
Cette photo de Gilber BRUN aurait pu être prise à la périphérie de Lille ou de Marseille.Florence ou Madrid.Elle témoigne de la mondialisation , de l’uniformisation de ses modes de consommation et de ses espaces urbains.La même laideur dans laquelle se retrouvent « des individus transformés en une collectivités d’abrutis unis par le même bruit imposé » ( Milan Kundera ).Une laideur qui a déjà envahi nos campagnes et qui prolifère à présent jusque dans le coeur de nos villes. Des coeurs de ville cancérisés par la prolifération de montagnes de chaises et d’abris bistrotiers sous lesquels des hauts parleurs hurlent partout des crétineries musicales… Des phénomènes absurdes » qu’on est pourtant prêt à percevoir,ici, comme d’une innocente banalité ou comme un attribut nécessaire de la Sainte Démocratie.(…) Milan Kundera, toujours!
Le soleil tape sur le granit de la Madrague. Ce muret n’est pas une clôture, c’est un barrage. Il sépare l’eau du jardin, le bruit de la mer, le siècle des touristes du silence des […]
Le sapin est bleu, le givre est froid. Mais au sommet, dans les ailes d’un papillon, brille une étoile rouge. Elle est l’étincelle de la bienveillance. C’est elle qui réchauffe l’image et […]
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]