Petit éloge de l’errance…
Petit éloge de l’errance : Akira Mizubayashi
Ve.30.9.2022
Errance…
Errer, c’est « aller d’un côté et de l’autre sans but ni direction précise ». Une définition à laquelle j’ajouterais quelques mots. Car errer, en effet, implique l’idée d’être seul et de s’en aller à pied. C’est en tout cas dans cet état d’esprit, que ce matin encore, j’ai quitté mon appartement sur le coup des 10 heures. Et ce sont mes premiers pas qui, finalement, m’ont entraîné sur les berges de la Robine. Rien donc de réfléchi ou de rationnel dans ce choix, mais la seule obéissance à l’automatisme de gestes guidés par le hasard ou l’inconscient. À l’unisson étaient aussi mes pensées qui vagabondaient et s’agitaient. Mais, au bout du compte, je constate toujours qu’à défaut d’un but à atteindre et d’une direction à prendre, je trace dans l’espace à peu près la même empreinte et que mes pensées tournent autour des mêmes idées. Errant, on ne peut donc totalement écarter l’idée d’aller en un sens. Sur terre, comme en esprit…
Mots-clefs : Akira Mizubayashi, Canal de la Robine, Errance, Narbonne
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IRIS
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Votre ressenti des choses, des paysages, des gens à l’occasion de vos errances me procurent un grand plaisir à vous lire…!!!Ne changez rien Michel, moins de politique est reposant. Amicalement
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Couriaut
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Et en navigation, mourir sur son erre: profiter de sa vitesse acquise….une belle définition.
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Michel Santo
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Voici aussi, ce que vient de m’écrire Nelly, une jeune amie : « Bonjour Michel ! […] Je viens de lire votre dernier billet sur l’errance. Je l’ai trouvé extrêmement intéressant. Errer sans but à mon sens n’existe pas. Le chemin que l’on emprunte est principalement guidé par nos émotions du moment, par la sensibilité qui nous occupe ou préoccupe . Croire que l’on a le choix n’est qu’un mirage, parce que même dans ce qui nous semble être une multitude de possibilités, cela reste quoiqu’il en soit une proposition à choix fermée. Ce que j’aime dans l’idée de l’errance, c’est que peu importe le chemin emprunté à l’instant T, il mènera quoiqu’il vers une issue.
Voilà je voulais juste vous apporter ma modeste contribution, par rapport à ce que vos lignes avaient fait résonner en moi.
Continuez d’écrire Michel, […]
À très bientôt j’espère.
Amicalement.
Nelly ». Et qui prolonge joliment les derniers mots et l’esprit de ce billet. Bonne soirée Yves
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