Pseudo primaire et vrai « dégommage » du PS…
Allons droit au but ! Le résultat de la pseudo primaire à gauche confirme mon dernier post sur ce sujet : son objectif était bien finalement « l’élimination du jeu politique du PS », la fin de son hégémonie à gauche. Madame Taubira en a été – et continuera de l’être durant cette campagne –, le « principe actif ». Ce qui, paradoxalement, dans le camp « réformiste » de cette même gauche, favorise objectivement le candidat écologiste Jadot. Un Jadot qui, s’il n’était pas plombé par la moitié radicale de son camp incarnée par Sandrine Rousseau, aurait toutes les chances de virer largement en tête – avec un résultat toutefois « ridicule » – des candidats de la gauche « réformiste, lors du premier tour de la présidentielle. Absente du deuxième tour, la question qui se pose à cette dernière, dès aujourd’hui est donc très simple, parce que tout bonnement existentielle : « ces trois-là : Hidalgo-Jadot–Taubira », et ce qu’ils représentent, s’uniront-ils ou pas aux législatives qui suivront ? Une question existentielle, disais-je, tant l’aspect financier conditionne tous les autres (du nombre d’élus à l’Assemblée dépendent les finances et le fonctionnement des partis). Et, deuxième question subsidiaire, mais non moins importante, qui, de ces « trois-là », fera le meilleur score à la présidentielle pour imposer son « jeu » aux deux autres aux législatives. Je parie pour Jadot ! Nul doute que dans les départements et circonscription, les appareils politiques concernés planchent déjà sur ces questions. Et, pour en mesurer les difficultés, il suffit de jeter un œil sur le contexte politique de ma région Occitanie, par exemple, avec une présidente PS, Carole Delga, dont le premier Vice-Président est le PRG Taubiranien Didier Codorniou, élue après avoir refusé toute alliance de deuxième tour avec les Verts…
Rétrolien depuis votre site.
Dumas michel
| #
Voilà, Michel, où en est arrivé le PS.
On fond du gouffre.
Nous fûmes nombreux à essayer durant 45 ans d’alerter sur les dérives du PS.
Depuis 1983 nous avons été à Solférino ou ailleurs a implorer le « staff » d’arrêter de cautionner les dérives des politiques libérales mortifères pour le PS.
Aucun secrétaire Départemental de l’Aude , n’a pris en compte ces alertes répétées lors des congrès .
Aucun Député n’a voulu faire remonter ces dérives.
Tous ont préféré leur mandat politique aux transformations imposées par ces évolutions libérales dramatiques pour le citoyens et le PS.
La droite et la gauche ( le PS singulièrement )sont comptables de l’état de la police, de la justice, de la santé, de l’éducation, des structures de ce pays.
Aujourd’hui nous sommes collectivement au pied du mur.
Où nous transformons ce pays , ou ce pays perd son rang de puissance.
Cette puissance, désindustrialisée depuis Giscard, qu’aucun autre Président n’a voulu rebâtir.
Aujourd’huiles Taubirat, Jadot, Hidalgo font triste mine eu égard aux travaux gigantesques à entreprendre en commençant par le choix de notre organisation politique.
-régime parlementaire ou régime présidentiel ?.. C’est l’un ou l’autre les deux « en même temps » n’arrangent que les autocrates sans courage depuis 1962.
Reply
Didier
| #
Bonjour,
Taubira n’a pas tué le PS. Elle n’a fait qu’administrer l’extrême onction, comme Zemmour risque de le faire à l’égard de la « droite » , dont, comme moi, tu as pu observer le fonctionnement des appareils déconnectés du terrain
Reply