Quelques notes et réflexions sur l’actualité, prises à la volée…
Je lis dans le Midi Libre daté du 15 décembre une publication de Michel Maffesoli. Il est présenté comme un sociologue, professeur émérite en Sorbonne ; ce qui veut dire qu’il n’enseigne plus dans cette éminente institution, qu’il est tout bonnement à la retraite — comme moi ! Sa thèse est que nous vivons la fin « d’un modèle social dans lequel plus personne n’a confiance, qui ne fait plus rêver personne ». C’est sans doute la raison paradoxale qui est à l’origine du mouvement des Gilets Jaunes et qui motive les grévistes de la RATP et de la SNCF. Défendre les « droits acquis », si je comprends bien Monsieur Maffesoli, serait donc une marque de défiance envers notre modèle social et non la preuve manifeste de vouloir le conserver en l’état ? Même en prenant le risque de le voir sombrer en refusant par principe les adaptions rendues nécessaires par l’évolution du rapport entre actifs et retraités, au profit de ces derniers. Absurde, évidemment ! Comme de prétendre qu’il ne fait plus rêver personne. Les Français peut-être ! Mais poser la question à ceux qui le sont pas, un peu partout dans le monde, suffirait pour démentir une telle affirmation. Bien que, pour ce qui me concerne, je ne rêve plus à un quelconque modèle social qui me garantirait le bonheur éternel sur cette terre. Trop instruit par l’histoire, je préfère y réfléchir en raison. De ce point de vue, je n’échangerais pas le mien contre de fumeuses aventures.
Carole Delga, présidente de la région Occitanie : « Ce gouvernement est une élite au service des élites » ? Et nous dirons d’icelle (Carole) — j’ai décidé d’être gentil aujourd’hui — qu’elle fait partie de cette élite qui ne rend pas service à la grammaire. Avant de faire de « petites phrases » bien vaniteuses, on ouvre d’abord son dictionnaire…
En se félicitant des progrès en « humanisme » de Marine Le Pen et en expliquant, plus récemment, que la défaite de Corbyn, en Grande était imputable, notamment, au Grand Rabbin de Londres, ses réseaux, et accessoirement le CRIF, Jean Luc Mélenchon dérive et se rapproche idéologiquement, de fait, d’icelle Le Pen. Imaginons deux minutes que la Marine en question, ou tout autre homme ou femme de droite ait exposé ce genre « d’analyse ». Nul doute que le vacarme médiatique aurait été d’une plus gande ampleur…
Le choix des mots, comme celui des images, n’est pas neutre. Dans l’info politique et sociale, il est évidemment politique. Quand on écrit et dit pour informer l’opinion : 66,8% des conducteurs de trains de la SNCF sont en grève, l’effet produit dans les esprits n’est pas le même si l’on précise qu’ils ne sont que 9400 (j’arrondis) sur près de 14 500.
Sur FB et les réseaux sociaux, comme dans la vie : « se tenir », serrer sa conscience, son expression : ses mots et ses phrases ! Fuir la foule et les meutes, la mode et ses gourous. « On ne peut être vraiment soi qu’aussi longtemps qu’on est seul ; qui n’aime donc pas la solitude n’aime pas la liberté, car on n’est libre qu’étant seul. » A.Schopenhauer.
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