Revenant de Peyriac de Mer, et de son cimetière…

Revenant de Peyriac de Mer, et de son cimetière, où nous allons chaque année honorer nos morts, passant devant l’admirable fresque du boulodrome de Bages, le village voisin où nous avions procédé au même rituel, je fus saisi, malgré l’attention que je portais à la conduite de mon véhicule, par une curiosité orthographique dans son titre qui me parut, dans le bref instant de sa vision, trop énormément fautive pour ne pas m’obliger à m’arrêter un peu plus loin sur le bord de la route et rebrousser chemin, à pied cette fois-ci, pour en vérifier, de près et de face, l’authenticité. Je dois avouer que, comme sur le moment où je tentais de comprendre, le sourire aux lèvres, le sens de cette œuvre, j’hésite encore sur les véritables intentions de son auteur dont la signature porte tout aussi énigmatiquement le nom du célèbre philosophe de l’antiquité Plotin, tout en penchant néanmoins pour l’acte volontaire et le geste esthétique d’un esprit malicieux, érudit et moqueur. « Si l’on ne trouve pas surnaturel l’ordinaire, à quoi bon poursuivre ? » Charles-Albert Cingria (La Fourmi Rouge)

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Commentaires (1)

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    Didier

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    Ce n’est pas forcément un L de trop mais peut-être un I de moins ?

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