Si la beauté est changeante, la laideur, elle, demeure.

Me.7 8.2024
Jour de marché à Gruissan.
Assis à la terrasse de mon boulanger, ce jour de marché à Gruissan, je me laisse aller à la contemplation de la foule. Un ballet incessant de visages, de postures. L’humanité dans toute sa diversité. Et pourtant, au milieu de cette effervescence, une pensée s’impose : si la beauté est changeante, l’absence d’élégance et de distinction, pour ne pas dire la laideur, elles, demeurent. Une constante, un fond immuable sur lequel viennent se dessiner d’éphémères éclats de grâce.




