Soins palliatifs…

Troisième étage. Chambre 332.
Hier matin, il a dit que c’était fini. Qu’il était temps. Qu’il avait eu une belle vie, et qu’il voulait une belle mort.
Une mort digne.
Sa voix était douce et son regard bleu.
Depuis, il dort. Il ne se réveillera plus.
Sur la table roulante, près du lit, un livre de Gérard de Nerval. Des poèmes. Comme une veille discrète.
Et ces mots qui résonnent : « Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron. »
Illustration : près de ma cabane, cet olivier au soleil couchant.




