Francine Schivardi, conseillère générale sortante sur le Ginestacois, dont l’époux est dans l’opposition au président socialiste du Grand Narbonne, Jacques Bascou, et Yves Bastié, maire de Sallèles, vice-président de ce dernier et membre de sa majorité, ont annoncé ce matin leur « mariage » pour les prochaines élections départementales. Ils seront opposés au candidat socialiste Christian Lapalut , vice-président du Grand Narbonne lui aussi. Une situation baroque à souhait déjà analysée dans un de mes billets du 6 décembre 2014 où j’annonçais cette paradoxale configuration politique.
« Le front républicain » fait débat dans la presse locale (le Midi Libre du 9 février 2015) entre les principaux candidats aux élections départementales, sur Narbonne en tout cas. À l’exception, cependant, de J’aime Narbonne (PS et alliés, encartés ou pas) qui, par la voix de Nicolas Sainte- Cluque, déclare son intention de faire barrage, au second tour, au candidat du FN s’il était opposé à un candidat UMP ou Nouveau Narbonne, et du parti de madame le Pen qui, comme d’habitude, refusera d’apporter « ses » voix à l’UMPS. Du côté de la droite locale, les points de vue sont plus variés. Jean Paul César prône le « barrage » au FN, à titre personnel, quant à Didier Mouly, il explique que si c’est « un candidat responsable, on peut appeler à voter pour lui. Sinon, il faut laisser les électeurs choisir. »
Le désir d’André Viola ne pourra pas être exaucé, Martin Malvy ne sera pas candidat pour tirer la liste des socialistes aux futures régionales de 2015, dans le cadre de la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Voilà qui rend la situation compliquée au sein du PS. En effet, Le président du Midi-Pyrénées présentait le meilleur profil pour mener ce combat. Un combat difficile, dans un contexte politique national très défavorable. Les sondages pronostiquent que seules deux régions resteraient à gauche, dont celle-là. La décision de Martin Malvy remet tout en question!
Martin Malvy occupe son fauteuil depuis mars 1998. Il restera le dernier président de Midi-Pyrénées. Il ne participera pas à la compétition électorale qui accompagne la fusion avec le Languedoc-Roussillon.
En pleine polémique sur les causes et les responsables des dernières inondations dans la narbonnaise, à l’origine de très nombreux dégâts en milieux agricoles et urbains, le jeune maire de Villedaigne, Alain Péréa, par ailleurs Vice-Président du Grand Narbonne et directeur du Parc Naturel Régional tient des propos pour le moins dissonants. Que nous dit-il en substance?
Cet automne, la façade méditerranéenne française a été touchée par une quinzaine d’épisodes de pluies diluviennes. Durement éprouvées, les populations apprennent à vivre avec le risque. Ci dessous le reportage de Guillaume Mollaret, publié dans le Figaro (son édition abonnés):
«Tu veux une nouvelle carte de visite d’expert d’assurés ou je la mets à la poubelle?» Danielle Mallet n’y va pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pense. Quelques secondes auparavant, cette adjointe au maire de Portel-des-Corbières (Aude) venait de renvoyer, courtoise et ferme, ce professionnel chargé de défendre les intérêts d’un assuré face à l’expert de sa propre assurance. «Des vautours!», résume la pétillante grand-mère, sans autre forme de procès. Proprement chassé de la mairie, notre expert d’assuré ne devrait cependant pas chômer…