Ça fait beaucoup : sondeurs, experts, éditorialistes des grands médias parisiens, commentateurs des commentateurs prédisaient que l’Angleterre resterait dans l’Union Européenne ; qu’Hillary Clinton battrait évidemment Donald Trump ;
En réponse à un commentaire fait sur ma page Facebook – le débat portait sur le Brexit! -, j’écrivais ceci, hier: « Je vois aussi dans ce déferlement anti-britannique, le ressentiment français envers une nation qui, elle, n’a pas été occupée par les nazis, ni vu son État pactiser avec eux… » À cela, un de mes amis répondais: « A mon avis, Michel, là, tu vas chercher un peu loin dans l’inconscient… ».
Je lis et écoute les commentaires d’après Brexit, et ne peux m’empêcher de penser à un concert de vieilles cocottes hypocrites. Ce serait donc la faute de l’Europe si nous en sommes là. Celle de ce monstre froid bruxellois producteur de normes juridiques abstraites, nécessairement, qui iraient à l’encontre des intérêts des peuples de notre vieux continent. Un Léviathan sans âme, sans corps, sans chair au seul service de la Finance et des Marchands.