C’est l’histoire d’une campagne de désinformation dont la Région Occitanie a fait les frais récemment. Elle a commencé par deux petites lignes publiées dans un petit billetdu Figaro du 29 septembre – insérées dans la rubrique de « potins » : Figaro-ci, Figaro-là. Deux lignes qui présentent la Région comme la championne des dépenses de fonctionnement : + 25% ! Et deux lignes immédiatement relayées par les élus du Front National au Conseil Régional, et Ménard, qui ne l’est pas, en tête.
À l’appel de l’Association des Maires de France (AMF) présidée par François Baroin, élus et maires se sont mobilisés samedi dernier un peu partout en France pour dénoncer la baisse des dotations de l’État aux collectivités locales, qui pèse lourdement sur le budget des communes et menace selon eux les services publics. Les pauvres! Une manifestation, sébile à la main. Gonflés nos édiles! Rappelons d’abord que François Baroin, lui même, quand il était aux « affaires » dans le gouvernement Fillon, a défendu et mis en oeuvre ces mesures, afin d’inciter les collectivités locales, génétiquement rétives, à participer à l’effort national de diminution des dépenses et des déficits publics. Manuel Valls, poursuit, et il a raison. Pourquoi? Pour une raison simple: c’est tout simplement le seul levier que peut actionner l’État pour les y contraindre, leurs dépenses de fonctionnement, de personnel surtout, ne cessant d’augmenter (voir le lien en 3). Et que l’on ne vienne pas me dire, comme le serinent nos élus, qu’elles seraient, de ce fait, dans l’obligation d’augmenter conséquemment leurs impôts ou leurs emprunts (ce qui est rigoureusement pareil, l’emprunt étant de la fiscalité différée…) pour maintenir le nombre et la qualité de leurs services publics… Un chantage digne de Sud-rail…
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]