Articles marqués avec ‘César’

Chronique de Narbonne. Pour Didier Mouly, l’apolitisme c’est « exit Orrit » mais « ave César » ?!

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« Le concept d’activité politique de Philippe Saurel correspond à celui de Nouveau Narbonne et à mon ressenti. Si je devais partir aux élections, il serait le meilleur concept, celui où l’élu n’est pas pris pour un larbin. » C’était le 10 septembre dernier, et ce sont les propres paroles prononcées par Didier Mouly lors de la réception, à l’Hôtel de ville, du maire de Montpellier et président de la métropole montpelliéraine, tête de liste des « Citoyens du Midi » aux dernières régionales. Hier, changement de pied radical, il sanctionne J.M Orrit, l’élu en charge de l’Occitan, pour avoir figuré sur la liste tant vantée du même Saurel, en lui retirant sa délégation, au motif qu’il n’aurait pas respecté la charte « d’apolitisme » de Nouveau Narbonne, qui règlemente l’engagement partisan.

Chronique de Narbonne. Des « cantonales » en mars 2015 toujours aussi baroques (suite)

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Quelles sont les intentions de l’UMP, à défaut d’ambitions, sur Narbonne et ses cantons en 2015? Si la réponse de ses représentants officiels se fait attendre, celle du président des « jeunes populaires », elle, est à présent connue. A-t-il un mandat pour ce faire, je n’en sais rien; mais, sur son carton d’invitation, il nous fait savoir, qu’à l’occasion de sa petite fête de Noël, chez Co – la brasserie – Monsieur César et Madame Abed, conseillers Nouveau Narbonne et candidats de Didier Mouly aux cantonales de mars prochain, seront par lui adoubés. Un acte évident de dissidence envers son propre parti; et ce dans un contexte où tout se passe comme si « personne » ne tenait plus l’UMP sur Narbonne.

l’Épictète du jour !

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« Un homme de grande considération, aujourd’hui préfet de l’annone, revenant d’exil et s’en retournant à Rome, vint me voir. Il me fit une peinture affreuse de la vie de la cour ; il m’assura qu’il en était dégoûté, qu’il ne s’y rengagerait pour rien au monde, et que le peu de temps qui lui restait à vivre, il voulait le vivre en repos, loin du tumulte et de l’embarras des affaires. Je lui soutins qu’il n’en ferait rien, qu’il n’aurait pas plus tôt mis le pied dans Rome, qu’il oublierait toutes ces belles résolutions, et que, s’il trouvait à se rapprocher du prince, il en profiterait aussitôt. Et lui, en me quittant, me dit : « Épictète, si vous entendez dire que j’aie mis le pied à la cour, dites que je suis le plus grand coquin du monde. » Qu’arriva-t-il ? A quelque distance de Rome, il reçut des lettres de César. Il ne se souvint plus de ses promesses ; le voilà à la cour plus avant que jamais, et voilà ma prédiction accomplie… « Que vouliez vous donc qu’il fît ? me dit quelqu’un. Vouliez-vous qu’il passât le reste de ses jours dans l’oisiveté et dans la paresse ? » Eh ! mon ami, penses-tu qu’un philosophe, qu’un homme qui veut avoir soin de lui-même soit plus paresseux qu’un courtisan ? Il a des occupations plus importantes et plus sérieuses. »

Extrait de : Épictète. « Pensées et Entretiens. » iBooks.

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