Hier soir, au 20 heures, de TF1, il fallait voir le visage de François Fillon, pour les Républicains, opposé, avec quelques uns de ses amis députés, au leader de son parti, Nicolas Sarkozy, sur le projet de loi de révision constitutionnelle, adopté pourtant par l’Assemblée Nationale par environ 3/5 de ses membres.
Au mont Beuvray, les frondeurs montaient. À son sommet, Montebourg les attendait. Saint Paul les conduisait. Il récitait des versets de la motion B. Les fidèles, de marinières vêtues, en choeur les reprenaient. « Il faut préparer la prochaine gauche, car la gauche ne meurt jamais, mais il faut la réinventer », proclamait l’apôtre, tandis qu’Arnaud, les bras en croix, silencieux, soupirait: « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.» (Jean 14: 16,17). Ce lundi de Pentecôte, Le Paraclet est descendu du mont Beuvray; et les frondeurs présents «de toutes les motions», en furent témoins et «chacun les entendait parler dans sa propre langue»…