Amusante la réaction enthousiaste des responsables et militants socialistes locaux à l’annonce de la création d’une prison dans la Narbonnaise. Une initiative qui , en d’autre temps pas très lointains, aurait été en effet condamnée au motif de sa nature « exclusivement répressive, d’enfermement… » etc… etc… ; et de son orientation si manifestement contraire à des principes politiques et philosophiques qu’incarnaient encore récemment madame Taubira : prévention, « emprisonnement » hors les murs etc… etc…
On s’agite du bocal dans les « chaumières » partisanes narbonnaises. Pas de vapeur en surface, mais ça bouillonne sous le crâne des « chefferies » locales. On feint d’ignorer le calendrier de la présidentielle et des législatives – surtout !– qui suivront, mais on ne pense qu’à elles. À droite, celle qui se prétend apolitique, Mouly applique la recette de papa : « les adjoints ? Interdiction de candidater pour un mandat de député, auquel cas : viré ! » Mieux lui sert un socialiste à l’Assemblée, en effet, qu’un « LesRépublicains » dûment encarté. Celui de Leucate : Py, le maire, le sait ! Qui, déjà investi, sait aussi que sur Mouly il ne pourra pas compter. À gauche, c’est aussi simple, mais un peu plus compliqué. Madame Fabre, du parti de la Rose se représentera ; et ce malgré tout le mal qu’en pense certain – au singulier – de ses amis qui la voudrait voir débarquée –, pour ramer à sa place. Codorniou, « feintera la passe » : aucun intérêt pour lui à revendiquer cette circonscription pour le PRG – et lui… Je le vois mal en effet abandonner l’exécutif de la Région et du Grand Narbonne si, par hypothèse – que je viens d’exclure –, il gagnait ce siège de député. Match Py-Fabre donc, encore un coup ! Avec sur les ailes, le FN à l’extrême-droite (mais qui?) – il sera au second tour pour une triangulaire ! – et je ne sais qui à la gauche de la gauche – divisée, mais qui aura un – ou plusieurs candidats… Tout cela conditionné par le résultat de la présidentielle, évidemment ! Reste une inconnue : Macron. S’il se présente – il en prend le chemin, mais il lui faut 500 signatures d’élus (comme pour Mélenchon !) –, qui, même battu, donnera sa marque à des candidats députés. Ce qu’attend et espère – je m’avance un peu – le « certain des amis de M.H Fabre qui ne lui veut pas que du bien ». J’arrête là mes élucubrations : trop tôt pour y voir clair. À plus tard !