Il est une « jurisprudence » de fait qui conduit tout ministre du gouvernement mis en examen – et donc toujours présumé innocent – à démissionner. Une jurisprudence conforme au minimum d’éthique que l’électeur que je suis souhaiterait voir appliquer à tous les niveaux de notre administration publique : communes, intercommunalités, départements, régions, et à tous les membres de leur exécutif, notamment.
C’était le 18 décembre, Laurent Dubois signait dans le blog de FR3 Midi-Pyrénéesun article ainsi titré: « Exclusif! Dominique Reynié prié de renoncer à la présidence du groupe d’opposition ». Un article virulent, comme ceux antérieurement consacré par le même Laurent Dubois à celui qui menait la campagne des régionales pour les « LR » et les centristes réunis. D’après ses informations, samedi 19 décembre, Dominique Reynié, qui réunissait les conseillers régionaux de la droite et du centre, à Carcassonne, se ferait expliquer qu’il devrait « lâcher la main », que les discussions seraient âpres, que le conclave tournerait à « la bataille de tranchée », que « pour une frange de la droite régionale » Dominique Reynié serait « hors jeux », que ce serait « acté » et qu’il serait « inutile de se rendre dans un hôtel pour l’affirmer. »