Je ne sais pas vous, mais, pour ce qui me concerne, je suis au bord du point de rupture. Je ne supporte plus les infos qui m’arrivent, et ce quels qu’en soient les canaux, sur l’actualité politique. Celle des futures régionales, comme celle de la présidentielle en cours – nous y sommes, en effet. Dans ma région, tout se passe comme si rien n’avait changé depuis le vote de la réforme territoriale.
DSK se tait ou ne cesse de répéter, comme hier : «Aujourd’hui, je dirige le FMI et la tâche m’occupe à plein temps et plus qu’à plein temps»… «Je n’ai rien d’autre à l’esprit». Ce qui est ainsi traduit par nos médias : «Aujourd’hui, certes, mais demain?». Du rien transformé en trop-plein pour nous gaver pendant tout ce dimanche de commentaires aussi vides de sens que les propos commentés. Le non-évènement et la non-information devenant par la grâce de nos alchimistes des temps modernes une réserve sans fond d’abrutissement général.